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Avant Dudelange-Betis : «On est chauds, on est très chauds»


Le défenseur Dudelangeois Kevin Malget veut finir cette Europa League la tête haute (Photo : Luis Mangorrinha).

Alors qu’il n’a disputé que la partie à domicile contre le Milan AC en poules, le défenseur dudelangeois Kevin Malget rêve de rejouer face au Betis avant d’impératives vacances. L’affiche ultime de cette Europa League se jouera jeudi soir, au Josy-Barthel.

Le F91, 3e de DN à trois points du leader, qualifié en quarts de la Coupe après avoir sorti le Fola, a-t-il le sentiment du devoir accompli après une première partie de saison marquée par toute la campagne européenne menée de front ?

Kevin Malget : Oui, c’était un bon premier tour. Être à trois points du leader en ayant fait le double du nombre de matches que les autres équipes de DN, c’est bon. Surtout que c’est la première fois qu’on doit gérer cette double intensité.

Aviez-vous peur que le choc soit plus violent ?
On ne savait pas trop comment ça se passerait avec toutes ces semaines anglaises au programme. Et en fait, après deux ou trois, ça y était, on était dans le rythme. Les deux ou trois premières ont été dures, mais après, cela allait, on s’est habitués. Un peu comme quand vous partez en vacances. Les deux ou trois premiers jours après votre retour sont compliqués. Mais après…

Tiens, puisqu’on en parle. Qu’éprouve-t-on le besoin de faire après une première partie de saison à plus de 30 matches ?
Je vais partir avec ma copine sous le soleil de Floride et, je crois, ne pas regarder un match de foot des vacances. À la place, je vais faire d’autres sports. Aller courir ou jouer au tennis, au basket. Ça me fera du bien de ne plus penser au foot.

Jeudi soir, à 22 h 45, c’est les vacances ?
Oui, on arrête tout. Bon, on ira encore manger un morceau ensemble pour les fêtes de Noël. Mais tout va s’arrêter.

L’important, c’est de garder la tête froide et de ne pas se sentir frustré

C’était long, depuis fin juin ?
C’était long, oui, mais c’est passé vite. Oui, dans ce genre de situation, le temps passe très vite. Mais quand ce sera fini, on pourra se retourner et contempler ça avec plaisir.

Vous supportez encore vos partenaires ?
(Il rit) Mais on est assez pros pour ça ! Vous aussi vous passez toutes vos journées avec vos collègues, non ?

Individuellement, cette demi-saison n’a-t-elle pas un été un peu frustrante pour vous ?
J’étais bien en forme et je me fais cette blessure au Belarus (NDLR : un problème aux ligaments extérieurs de la cheville). C’est normal, ça fait partie du boulot. L’important, c’est de garder la tête froide et de ne pas se sentir frustré.

Oui enfin, là, cela vous a fait rater quasiment toute la phase de poules. Ce n’est pas frustrant ça ?
Non, ça ne me rend pas triste. J’ai quand même aimé cette phase de poules, qu’on soit tous ensemble. Si je suis triste d’être là, avec mes copains, mieux vaut que j’arrête.

Ne pas fouler la pelouse de San Siro, ça non plus ça ne vous a pas frustré ?
Mais j’étais quand même sur le banc de San Siro ! (il sourit). Si on garde le score de 1-2 un peu plus longtemps, je pense que là, je rentre. Mais on ne le saura jamais. Dommage, l’exploit n’était pas loin. Ce que je sais, par contre, c’est qu’avec l’expérience, si on se retrouve une nouvelle fois dans cette position au niveau international, on ne se fera plus reprendre. Ça, c’est sûr.

Impossible contre ce Betis, cela va de soi…
C’est toujours possible ! On a bien fait 0-0 contre la France (NDLR : à Toulouse, avec la sélection, en 2017). Bon, là, c’est aussi haut, mais l’exploit, ce serait de garder le zéro derrière, de ne pas prendre de but. Il y a beaucoup de matches dans cette phase de poules où l’on a été bons jusqu’à la 60e minute. J’aimerais bien, jeudi, qu’on tienne au-delà de la 70e pour voir où ça nous mène. On ne l’a pas encore fait alors on veut un point ! C’est LE grand exploit qu’on recherche, sachant que les 23 joueurs sur la feuille de match, chez eux, sont plus forts que notre meilleur joueur et qu’en plus, ils voudront assurer la première place pour éviter les équipes qui descendront de la Ligue des champions.

Il y a nombre de vos coéquipiers qui sont un peu rincés avec l’accumulation de matches. Ce ne serait pas le moment de faire tourner pour Dino Toppmöller et pour vous de rejouer enfin quelques minutes ?
Moi, je ne pense pas qu’on changera grand-chose. On est chauds, on est très chauds. On veut ce point et ça serait un grand plaisir de le prendre sur ce dernier match. Moi, j’espère être sur le terrain, mais si ce n’est pas pour les 60 premières minutes – c’est ce que j’ai actuellement dans les jambes –, alors j’espère que ce sera pour les 30 dernières. Ça voudra peut-être dire qu’on a un truc à défendre (il sourit)…
Recueilli par Julien Mollereau

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