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[BGL Ligue] Differdange-Progrès : « Ce sont des matches durs »


L'entraîneur du Progrès va devoir sortir la baguette magique pour que son équipe soit efficace devant le but face à Differdange (Photo : Gerry Schmit).

Differdange-Niederkorn : c’est le choc de la 9e journée de BGL Ligue, ce samedi à 18h30. L’entraîneur du Progrès, Roland Vrabec, doit lutter depuis quelques semaines avec un manque cruel d’efficacité devant le but. Et Differdange ne va sûrement pas lui faciliter la tâche !

Durant ces deux semaines de trêve internationale, le Progrès a joué et gagné 4-1 un match amical contre l’US Esch. Le fait de jouer une équipe de Promotion était-il lié au besoin de retrouver un peu de réalisme et de confiance devant le but ?
Roland Vrabec :
C’était un bon test et un moyen de progresser pour pas mal de garçons. Mais on n’a surtout pas choisi cet adversaire pour la confiance parce qu’il n’y a rien de moins sûr que le fait de marquer des buts contre une équipe aussi bien classée en Promotion d’honneur.

Ces problèmes d’efficacité, comment les gérez-vous? Faites-vous partie de ces coaches qui estiment qu’il faut juste attendre que cela revienne, que cela ne se travaille pas particulièrement ?
Bon, déjà ce qu’il y a de bon, c’est qu’on continue de se créer des opportunités. Notre seul problème, c’est effectivement qu’on n’est pas assez efficaces. Mais oui, on a travaillé dessus. C’est juste une question de temps avant que l’efficacité ne revienne. On a la qualité, ça va vite revenir.

Ce sera très émotionnel

Vous rencontrez justement Differdange, une équipe réputée et objectivement très accrocheuse cette saison. À quel genre de match vous attendez-vous ?
Comme pour tous les derbies, ce sera très émotionnel. Ce sont des matches durs avec, en général, énormément de boulot pour les arbitres s’ils veulent parvenir à contrôler le match. Alors oui, vous devez accepter ce côté émotionnel pour jouer votre match, mais il vous faut aussi un plan. On ne peut pas jouer un tel match qu’avec les émotions. Il faut les deux. D’ailleurs, on ne peut pas s’entraîner sur l’émotionnel…

Il y a autre chose qui se maîtrise mal : la qualité du terrain. Differdange indique qu’il est très mauvais. Pour votre équipe, qui adore développer du jeu, c’est inquiétant ?
Je ne sais pas… mais je suis certain qu’il sera quand même possible de jouer un peu au football. On doit aussi accepter l’idée qu’il faudra se battre pour faire des résultats de temps en temps et de s’en remettre à notre mental. Mais cela ne doit pas nous empêcher de tout faire pour contrôler le match.

Il y a un garçon qui semble monter en puissance à l’heure actuelle, c’est Kempes Tekiela, votre recrue de dernière minute.
Il a déjà commencé deux matches, contre Mondorf et en Coupe. Il s’est énormément amélioré ces derniers temps. Cela a pris quelques semaines, mais il est de plus en plus en forme et samedi, c’est sûr qu’il va commencer la rencontre. Dans une position axiale, un peu de numéro 10. Il a de la qualité et accepte de se charger de toutes les missions du poste.

Vous faites régulièrement mention de cette nécessité que vous avez de travailler offensivement pour lutter contre les défenses de DN, qui ne vous facilitent pas la tâche. Après huit rencontres, justement, comment jugez-vous le niveau global de ces défenses grand-ducales alors que justement, vous vous apprêtez à rencontrer la deuxième meilleure du pays ?
Je ne sais pas trop. On s’est quand même créé beaucoup d’opportunités depuis le début de saison même si on a travaillé dur pour ça. Pour moi, c’est important de travailler sur des positions bien précises et d’avoir des transmissions très rapides. En face, défensivement, cela n’a pas toujours été bon, mais ils le font tous avec une très bonne mentalité, en voulant rester solides. C’est comme ça que Mondorf a fait contre nous (NDLR : 2-2, lors de la dernière journée). Et ce sera comme ça toute la saison.

Voilà bientôt quatre mois que vous êtes là, au pays. Les ambiances allemandes ne vous manquent pas ?
(Il rit) Non. Si. Si, elles me manquent. C’est beaucoup moins drôle que de jouer devant 10 000, 20 000, 30 000 spectateurs. Ça, c’est fun… Mais je dois l’accepter. Mais bon, à Niederkorn, on en a pas mal et puisqu’on s’apprête à disputer un derby, je m’imagine qu’on aura droit à une foule nombreuse et bruyante. Il y aura un peu plus de pression, mais il faut rester à l’aise avec ce genre de petit événement.

Entretien avec Julien Mollereau

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