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En Israël, Trump voit « une rare opportunité » de paix entre les pays arabes


En mai dernier, Donald Trump est devenu le premier président américain en exercice à se rendre sur le mur des Lamentations. (photo AFP)

Le président américain Donald Trump s’en est durement pris à l’Iran lundi au premier jour de sa visite en Israël, tout en voyant une « rare opportunité » dans la convergence d’intérêts entre les pays arabes et Israël face à la République islamique et à l’extrémisme.

« Les États-Unis et Israël peuvent affirmer d’une même voix que l’Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire – jamais – et qu’il doit cesser le financement, l’entraînement et l’équipement meurtriers de terroristes et de milices », a déclaré Donald Trump quelques heures après son arrivée en Israël. « Il doit cesser immédiatement », a-t-il ajouté lors d’une brève allocution après des entretiens à Jérusalem avec son homologue israélien Reuven Rivlin, trois jours après la réélection haut la main du modéré Hassan Rohani à la présidence de l’Iran. Malgré le choix « de l’entente avec le monde » fait par les Iraniens selon Hassan Rohani, ce dernier s’est immédiatement retrouvé sous la pression des États-Unis.

En Israël, Donald Trump trouve un pays préoccupé au plus haut point par l’influence de l’Iran, son soutien à des organisations comme le Hezbollah libanais, un des grands ennemis d’Israël, et ses activités nucléaires. Israël, échaudé par les discours iraniens promettant de le rayer de la carte, se voit comme une cible désignée si l’Iran se dotait de la bombe atomique. « Pour pouvoir rêver, nous devons pouvoir être sûrs que l’Iran soit loin, loin de nos frontières, loin de la Syrie, loin du Liban », a dit Reuven Rivlin devant Donald Trump.

Devant le mur des Lamentations, une première

Aussitôt arrivé à bord du premier vol direct entre l’Arabie Saoudite et Israël, Donald Trump a exalté les « liens indestructibles » entre Israël et les États-Unis. Après le sommet des dirigeants arabes en Arabie Saoudite et avant ceux de l’Otan et du G7 dans les prochains jours, il a invoqué une vaste convergence d’intérêts dans la lutte contre l’extrémisme. Elle offre, selon lui, « une rare opportunité » de paix dans la région. « Chez vos voisins arabes, on se rend de plus en plus compte qu’il existe une cause commune avec vous (face à) la menace posée par l’Iran », a-t-il souligné.

Il a clairement laissé entendre que cette « rare opportunité » valait aussi pour le conflit israélo-palestinien. « Je peux vous dire que nous aimerions voir Israël et les Palestiniens faire la paix », a-t-il argué. Trump est arrivé précédé de son intention proclamée de présider un jour à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens. Il a touché lundi les complexités israélo-palestiniennes en visitant le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme, puis le mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. Donald Trump est ainsi devenu le premier président américain en exercice à se rendre sur ce lieu. Il s’y est rendu sans être accompagné d’un dirigeant israélien.

Le Quotidien/AFP

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