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F91 : Turpel doit tenir un rythme d’enfer…


Turpel, indispensable en club comme en équipe nationale, affronte un début de saison sur les chapeaux de roue. (Photo : Gerry Schmit).

L’attaquant international du F91 n’en finit plus de jouer des matches à très haute intensité sans discontinuer. Va-t-il finir par tirer la langue, alors qu’il souffle aujourd’hui sa 26e bougie?

On ne saura pas s’il aurait joué contre Saint-Marin (0-3) dès l’entame de match sans la blessure à un orteil d’Aurélien Joachim, mais vu l’organisation proposée par Luc Holtz… peut-être pas. Toujours est-il que voilà, Dave Turpel, 26 ans aujourd’hui, a joué. Sans être remplacé. Le voilà à 20 matches (et tout de même 1 543 minutes de temps de jeu) depuis le début de saison quand un joueur traditionnel de Division nationale en aura lui joué neuf au maximum, Coupe de Luxembourg comprise.
Certains ne vont pas chercher plus loin le fait qu’à l’heure actuelle, devant le but, Turpel est loin des standards de sa première partie d’année. Seulement trois buts au compteur dans le championnat de BGL Ligue (mais quatre en Coupes d’Europe), c’est à des années-lumière de ses 25 réalisations sur une demi-saison, avant que l’été ne vienne couper son élan.
Toute la question étant de savoir jusqu’à quand cela peut encore durer. Que le garçon soit une véritable force de la nature, c’est un fait. Qu’il lui faille se reposer de temps en temps, c’en est un autre. Or il vient d’enchaîner huit rencontres en seulement un mois. Et pas contre n’importe qui : quatre rencontres de championnat dont deux chocs contre le Fola et le RFCU, deux matches d’Europa League (Milan AC et Betis Séville) et deux rencontres avec la sélection (Belarus et Saint-Marin). Le bilan comptable n’est pas infamant dans de telles conditions : quatre buts et juste un match raté, contre le Racing, avec plusieurs occasions gâchées et un penalty non transformé à la dernière seconde.

Calendrier serré

Tout cela devient sans doute étouffant pour lui et la lecture du programme des huit prochaines semaines n’incite pas à croire qu’une réelle baisse de régime puisse l’attendre. D’ici à la fin octobre, on l’imagine mal ne pas être aligné lors des matches couperets face au Progrès (demain) et à la Jeunesse (31 octobre), pas plus qu’il ne devrait rater l’Olympiakos (25 octobre). Sa bouffée d’oxygène, il devrait la prendre le 28, en Coupe, quand son équipe affrontera Sandweiler. Et encore : s’il n’était pas entré sur le terrain contre Kehlen, pour l’entrée en lice du club dudelangeois dans la compétition, le 23 septembre, il était sur le banc, contrairement à de nombreux coéquipiers habituellement titulaires en Europa League et restés en tribunes.
Toutes compétitions confondues, il lui reste treize matches à disputer d’ici aux fêtes de Noël. Combien d’impasses possibles? Dino Toppmöller a sûrement la réponse. Une chose est certaine : en six mois, il ne sera pas loin de la trentaine de matches. Un sacré marathon.

Julien Mollereau

Samedi 18 heures, F91-Progrès, au stade Jos Nosbaum.

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