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Le CNE en route pour le renouveau


Franco Avena souhaite doter le CNE «d'une vraie structure». (photo: dr)

Porté disparu ces derniers années, le Conseil national pour étrangers (CNE) veut (re)jouer un rôle en matière d’intégration.

Depuis deux ans, le Conseil national pour étrangers (CNE) a brillé par son silence. Le référendum sur le droit de vote des étrangers de 2015 ou encore la réforme de la loi sur la nationalité… point d’avis ou de propositions de la part du CNE, l’organe consultatif créé en 1993.

«Il a été immobilisé pendant cinq ans, juge Franco Avena. Un climat de tensions et d’incompréhensions entre la présidence et les membres a provoqué des dissensions au sein du Conseil. Beaucoup de membres ne sont plus venus et ces deux dernières années, nous n’étions plus qu’une vingtaine de personnes…»

Résultat, le CNE était tout simplement porté disparu. De nouveaux membres ont été élus en juillet dernier pour cinq ans. Après deux mandats de suppléant et deux de membre effectif, Franco Avena est devenu président du CNE en janvier après un scrutin à la majorité qualifiée alors qu’auparavant c’était à la majorité simple.

Le retraité italien sera épaulé par la Française Claire Geier-Courquin, élue vice-présidente de l’organe consultatif.

«Retrouver une crédibilité»

«Notre objectif est de relancer le CNE et notre première mission sera de lui donner une vraie structure», annonce Franco Avena.

«Avant mon élection, j’ai été le promoteur d’une initiative avec plusieurs propositions pour donner un cadre au CNE : l’élection de la présidence à la majorité qualifiée des deux tiers; travailler sur l’élargissement de la base électorale de 55 à 60 associations maintenant et plus à l’avenir et aussi faire participer les commissions consultatives d’intégration des communes; le remplacement des membres défaillants ou absents; un budget de fonctionnement; la langue de travail est actuellement le français, penser à traduire les documents, à avoir une traduction pendant les réunions en anglais; un budget de fonctionnement (NDLR : il est de 15 000 euros); avoir une meilleure communication interne et externe; la création d’un secrétariat permanent avec la mise en place d’archives; la création de six nouvelles commissions permanentes et six groupes de travail pour des missions spécifiques; avoir un contact direct avec la ministre au moins une fois par an…»

[…]

Retrouvez l’intégralité de la page consacrée au CNE dans votre Quotidien du lundi 19 février.

Guillaume Chassaing

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