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Le Luxembourg fait un pas de plus vers les étoiles


Chris Lewicki, président et PDG de Planetary Resources, Étienne Schneider, le ministre de l'Économie, et Peter Marquez, vice-président de Planetary Resources, lors de la signature de l'accord. (photo ministère de l’Économie)

Une nouvelle étape a été franchie, jeudi, dans la conquête spatiale du Grand-Duché avec la signature d’un accord d’investissement entre l’État et Planetary Resources.

Petit rappel des faits : au mois de juin dernier, un protocole d’accord avait été signé entre le gouvernement luxembourgeois et la société américaine Planetary Resources, spécialisée dans l’exploitation des astéroïdes. Il régit, au Grand-Duché, le développement sur notre territoire des activités liées à l’utilisation des ressources spatiales. Un mois avant le paraphe de ce protocole d’accord, Planetary Resources avait «mis sur pied» une filiale détenue à 100%, basée au Luxembourg, simplement nommée Planetary Resources Luxembourg.

Jeudi, le ministère de l’Économie a annoncé la signature d’un accord d’investissement et de coopération de 25 millions d’euros dans le cadre de l’initiative SpaceResources.lu, entre le gouvernement, la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI) et l’entreprise américaine. Plus de la moitié de la somme est consacrée aux investissements. Le reste ira aux aides.

Un deuxième actionnaire

L’accord entre les trois parties ne se cantonne pas à un aspect purement financier. Grâce à celui-ci, le gouvernement prend une participation dans Planetary Resources et devient, de ce fait, le deuxième actionnaire. Cette participation se fait, selon le communiqué du ministère de l’Économie, via la SNCI «qui devient un actionnaire minoritaire». Dans le même temps, Georges Schmit, membre du comité consultatif du gouvernement dans le cadre de SpaceResources.lu, rejoint le conseil d’administration de la firme américaine. Selon le ministère d’Étienne Schneider, Planet Resources développe plusieurs activités «qui mettent l’accent sur le développement de la propulsion, l’intégration du lancement de la navette, les communications dans l’espace profond, les systèmes de la science de l’astéroïde» ainsi que «le développement produit» dans le cadre de l’observation de la planète bleue et «l’opération des missions».

Le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a déclaré que la participation du pays comme actionnaire de l’entreprise spécialisée dans l’exploration des planètes mineures composées de roches, de matériaux et de glace, «conclut notre partenariat et établit les principes de notre coopération pour les années à venir». Elle prouve «aussi l’engagement profond du gouvernement à soutenir l’industrie spatiale nationale par des activités innovatrices et attrayantes dans l’utilisation des ressources spatiales et autres domaines y afférents».

Première mission d’ici 2020

De son côté, le président et PDG de Planetary Resources, Chris Lewicki, se dit «ravi» d’accueillir le Grand-Duché comme «partenaire et investisseur». «Juste au moment où la vision et l’initiative du pays accélèrent l’industrie des communications par satellite à travers ses différents partenariats publics-privés, ce financement et ce soutien stimulera nos affaires, en faisant progresser et renforcer nos principaux accomplissements.» Bien que le cadre juridique sera mis en place l’année prochaine au Luxembourg, Planetary Resources se voit déjà dans les étoiles : «Nous prévoyons lancer notre première mission commerciale de prospection des astéroïdes d’ici 2020 et nous sommes impatients de collaborer avec notre partenaire européen dans le cadre de cette importante industrie.»

Suite de l’aventure spatiale américano-luxembourgeoise au prochain épisode !

Aude Forestier

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