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Luxembourg art Week : L’art fait sa foire


À la Luxembourg Art Week, chaque galeriste parmi les 48 exposés peaufine son espace. Car dès ce vendredi et pour trois jours, c'est le grand rush! (Photo Julien Garroy / Editpress)

La Luxembourg Art Week remet le couvert. Le Quotidien s’y est baladé avant l’ouverture, ce vendredi.

Dans une halle Victor-Hugo qui lui est, pour la première fois, entièrement consacrée, la jeune foire s’étale plus généreusement, toujours décidée à étendre ses idées et ses ambitions.
Plus loin, au Tramsschapp, c’est le salon du CAL qui les affiche.

Dans la halle Victor-Hugo, ça s’active à tout va. On mesure, on visse, on colle, on arrache les cartons, on ouvre d’imposantes caisses en bois et on abuse du marteau. C’est que le week-end n’attend pas, surtout celui consacré à la troisième Luxembourg Art Week, lancée sur des chapeaux de roues en 2015 et forte de 12 000 visiteurs l’année dernière. Si les vacances actuelles pourraient toutefois ralentir sa cadence en termes d’affluence, l’énergie qui s’en dégage reste la même : vivifiante, enthousiasmante et aventureuse.

Bon, c’est vrai, comme l’explique l’organisateur Alex Reding au pas de course – il a aussi une galerie et un espace à occuper – il y a là des «fidèles» et des «marchands d’art avisés», aux approches donc plus traditionnelles, mais aussi toute une ribambelle d’autres propositions, plus singulières, plus fraîches. «C’est un mix intéressant», poursuit-il, tablant sur deux sections complémentaires : «Positions», qui présente des galeries établies d’envergure régionale ou internationale, et «Take Off», qui met en valeur galeries émergentes et collectifs d’artistes à travers des œuvres à un prix abordable.

D’avis d’habitués, «on s’y sent mieux»

On tombe ainsi aussi bien sur des artistes de renom – comme McArthur Binion, qui a connu un beau succès à la dernière Biennale de Venise – que sur de jeunes anonymes, sur de l’art japonais autant que belge, à travers une envie de plaire à tous. «On ne peut pas rester que sur le segment des collectionneurs : il n’y en a pas tant que ça!», poursuit le galeriste essoufflé. Au total, ce sont 48 exposants – dont un bon nombre de Luxembourg – qui se succèdent dans une foire qui en a aujourd’hui les moyens et l’apparence.

D’avis d’habitués, entre deux coups de perceuse, «on s’y sent mieux» grâce à la délocalisation du salon du CAL à une centaine de mètres de là, au Tramsschapp. Le président du CAL, Marc Hostert, lui aussi respire, profitant des 600 m2 offerts pour disperser ses 42 artistes sélectionnés (parmi 135 candidatures). Dans une volonté claironnée d’ouvrir l’art du Luxembourg et de la Grande Région «au public, aux jeunes» – comme en témoigne d’ailleurs l’actuelle exposition sur les prix Pierre-Werner au Cercle Cité –, le rendez-vous annuel du CAL en offre ici un large éventail, certes moins chaotique et moins bruyant qu’à la Luxembourg Art Week, entre figuratif et abstraction, photos, sculptures et peintures, nouvelles signatures et habitués du salon. Ouverture combinée des deux évènements dès ce soir, avant tout un programme de réjouissances étalé sur le week-end.

Grégory Cimatti

POSITIONS & TAKE OFF
48 exposants
Jusqu’à dimanche.
Halle Victor-Hugo – Luxembourg.
Vernissage ce soir (18 h-21 h)
www.luxembourgartweek.lu

CAL
42 artistes
Jusqu’au 12 novembre.
Tramsschapp – Luxembourg.
Vernissage ce soir (19 h-21 h)
www.cal.lu

ENTRÉE GRATUITE

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