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Luxembourg : nouveaux logements à l’étude route d’Arlon


La bourgmestre de Luxembourg Lydie Polfer souhaite notamment profiter des futurs terrains qui seront laissés par le déménagement de la caserne des pompiers. (photo d'archives : LQ)

La bourgmestre de la capitale, Lydie Polfer, a livré mercredi quelques pistes sur le futur visage de la route d’Arlon.

Une page va se tourner du côté de la route d’Arlon à Luxembourg. En 2020, le nouveau stade national sera inauguré à Kockelscheuer. En 2021, les pompiers de la Ville quitteront leur caserne pour rejoindre les bâtiments du CGDIS (Corps grand-ducal d’incendie et de secours), situés au Ban de Gasperich. Toujours en 2021, le service d’hygiène et le centre de recyclage seront transférés non loin de l’église de Merl. Le résultat de ces déménagements à venir est qu’un terrain de 8,3 hectares, appartenant à la Ville, sera disponible. À celui-ci s’ajoute un terrain voisin de 1,8 hectare aux mains de propriétaires privés. Au total, la Ville disposera d’une surface de 10,1 hectares.

«Un concours d’idées à l’automne»
Pour y faire quoi? «Un nouveau quartier», répond Lydie Polfer. «Ce sera l’un des plus grands projets d’aménagement de la Ville de ces prochaines années, souligne la bourgmestre de la capitale. Notre priorité sera le logement et tous types de logements (NDLR : à acheter, à louer, à coûts modérés et sociaux) pour qu’il y ait une mixité sociale. Nous voulons créer un nouveau quartier résidentiel avec tous les commerces de proximité dont les résidents auront besoin, mais aussi des infrastructures sportives, des espaces verts et une place centrale.»
Le cahier des charges de ce projet est en cours d’élaboration par le service de l’architecte de la Ville, qui y travaille avec l’aide d’un bureau d’études. «Cela va déjà faire plusieurs mois qu’on travaille dessus, indique Laurent Langer, directeur adjoint de la direction de l’Architecte de la Ville. La potentialité du terrain est très grande.» Et le nombre de logements est-il déjà défini? «Nous faisons des projections, confie-t-il. Mais nous allons laisser la liberté aux architectes.»
En effet, dans le courant de l’automne, le cahier des charges, où il sera également stipulé que le projet devra être réalisé par phases, sera bouclé et à ce moment-là «un concours d’idées sera lancé», avance Lydie Polfer. Ce concours, vraisemblablement international, permettra aux architectes de donner leurs idées pour le futur visage de la route d’Arlon. Une participation citoyenne est également programmée pour ce projet d’aménagement de 10,1 hectares. Le futur de la route d’Arlon est en marche.

Guillaume Chassaing

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