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Mudam : Enrico Lunghi claque la porte


Le directeur du Mudam, Enrico Lunghi a pris la décision de démissionner alors que le Conseil d'administration du Mudam lui avait réitéré sa confiance. (Illustration : Archives Editpress)

Confirmé par son conseil d’administration après l’affaire «Schram/RTL», le directeur du Mudam, Enrico Lunghi, a quand même décidé de démissionner. Nos confrères de la radio 100,7 ont dévoilé l’information ce vendredi.

Le Musée d’art moderne Grand-Duc Jean reste en pleine tourmente. Vendredi, le directeur Enrico Lunghi, malmené dans l’affaire «Schram/RTL», a annoncé sa démission alors que le Conseil d’administration du Mudam lui avait réitéré sa confiance après cet épisode aux multiples rebondissements. Enrico Lunghi avait en effet pété un plomb dans le cadre d’une interview réalisée avec la journaliste Sophie Schram pour le compte de l’émission De Nol op de Kapp, diffusé sur RTL.

Le directeur du Mudam avait perdu son sang froid et agressé verbalement et physiquement la journaliste. Avec un important décalage, et après la diffusion normale de l’interview, RTL avait décidé de revenir à la charge et de déposer plainte contre Enrico Lunghi. Cette dernière avait été rapidement retirée après que le directeur du Mudam ait présenté ses excuses publiques à Sophie Schram.

Confirmé par son conseil d’administration, Enrico Lunghi semblait pourtant fragilisé par cette affaire. Nouveau coup de tonnerre ce vendredi avec l’annonce de sa démission. Nos confrères de la radio 100,7 ont dévoilé l’information. Aucune raison pour cette démission n’est encore connue.

Une enquête disciplinaire au niveau de la fonction publique est toujours en cours contre le désormais ex-directeur du Mudam. Ce dernier bénéficie d’un congé sans traitement. Le Premier ministre et ministre de la Culture, Xavier Bettel, avait estimé que son comportement était assez grave pour lancer une procédure contre lui.

David Marques

Un commentaire

  1. Derrière les ennuis et les vastes chagrins
    Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
    Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
    S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;

    Celui dont les pensers, comme des alouettes,
    Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
    – Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
    Le langage des fleurs et des choses muettes !

    Charles Baudelaire – Les Fleurs du mal

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