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«Tant que j’arriverai à passer les planches…»


Gusty Bausch invite ses adversaires à venir le défier sur son circuit fétiche, aujourd'hui. (photo: Julien Garroy)

Comme tous les ans, Gusty Bausch va être un acteur clé de la saison de cyclo-cross luxembourgeoise. Comme l’épreuve de Brouch inaugure le calendrier 2017/2018, l’enfant du pays fait le point. Il évoque sa carrière et son envie de continuer tant que son corps lui permet de jouer les premiers rôles.

Parlez-nous du parcours…

Gusty Bausch : C’est le même que l’an passé. Il est très bien comme ça. La plupart des coureurs l’apprécient. Moi aussi, forcément.

Votre préparation estivale, vous l’avez bien menée?

Pas parfaitement. J’ai roulé pour préparer les Jeux des Petites États où j’espérais participer à l’épreuve de VTT (il est champion national en titre). Mais finalement, on a décidé d’emmener un coureur qui n’est pas luxembourgeois (Soren Nissen, le vététiste suédois en cours de naturalisation). Je n’ai pas compris cette décision. Et moi, lorsque je n’ai pas d’objectif, je perds ma motivation. Bon, je me suis aligné sur trois courses sur route, les critériums de Bertrange et de Reckange-sur-Mess et aussi sur le championnat national. J’ai aussi remporté le titre national en VTT, ici, à Brouch, devant Scott Thiltges et Philipp Butzow. J’étais heureux. J’ai un problème, il me faut toujours des objectifs. Je ne pourrais pas être cyclo-touriste. Car je n’aime pas rouler pour rouler.

Vous avez 37 ans, qu’est-ce qui vous fait courir?

J’ai débuté le cyclo-cross après les championnats du monde de Montreuil (en France) où j’avais pris une neuvième place dans l’épreuve d’attente réservée aux débutants. C’était en 1993. Année après année, l’envie est là. Je me souviens de mon premier titre de champion national en cyclo-cross. C’était à Ettelbruck en 1998 et j’avais battu Frank Schleck. C’est loin. Mais je pense que j’ai encore des choses à faire avant d’arrêter.

Lesquelles?

J’ai participé à 19 championnats du monde et j’aimerais en faire un vingtième. J’aimerais également retrouver un titre national en cyclo-cross. Mais également un titre sur route dans la catégorie élite sans contrat. Longtemps, je parlais de m’arrêter mais ce n’est plus vraiment d’actualité. Bien sûr si les résultats baissent et que je ressens que je n’ai plus le physique, je reverrai ma position. Tant que je sens que je peux gagner, je continue.

Parlez-nous de vos adversaires…

On reverra les mêmes, sans Christian Helmig (devenu DTN), Scott Thiltges, Vincent Dias Dos Santos, Lex Reichling, Philipp Butzow, peut-être. Et les jeunes comme Felix Keiser, Misch Leyder, peut-être Tristan Parrotta s’il est remis de sa maladie. Jeudi, nous étions une trentaine sur le circuit et Misch Leyder (le Diekirchois a terminé 13e des Mondiaux juniors sur route la semaine dernière à Bergen malgré un bris de dérailleur arrière) m’a vraiment impressionné. Il va très bien en cross…

Retrouvez la suite de l’interview dans l’édition du week-end de votre journal Le Quotidien

Denis Bastien

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