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Transfert : Olivier Thill et le Progrès, c’est fini


Le milieu de terrain ne portera plus le maillot jaune et noir. (Photo Luis Mangorrinha)

Ceux qui espéraient voir une dernière fois Olivier Thill sur un terrain de BGL Ligue à l’occasion de la rencontre prévue ce dimanche au stade Jos-Haupert entre le Progrès Niederkorn et Hostert peuvent sortir leurs mouchoirs…

« Il n’était déjà pas dans le groupe pour la rencontre de mercredi face à Etzella. Il ressent une petite gêne au niveau d’une cheville et comme il passera sa visite médicale en Russie en début de semaine prochaine, on préfère le laisser tranquille. Et puis, il va falloir apprendre à vivre sans lui sur le terrain », expliquait vendredi Thomas Gilgemann, le directeur sportif du club niederkornois.

Le frère de Sébastien et Vincent devrait s’envoler pour la Russie dimanche ou lundi. Toutes les parties sont arrivées à un accord. « Nous avons reçu tous les contrats. Il ne reste plus qu’à les relire et à les signer », continuait l’ancien latéral gauche qui ne souhaitait ni confirmer ni infirmer les montants avancés pour le transfert de l’international luxembourgeois à Oufa.

Une campagne à plus d’un million d’euros

Néanmoins de sources sures, nous pouvons affirmer que l’actuel 11e de la Premier League russe va débourser une somme qui oscille autour des 250 000 euros. Si on y ajoute les 20 000 euros perçus pour la retransmission du match retour du 3e tour face à cette même équipe d’Oufa et les 780 000 euros que le Progrès va toucher de l’UEFA pour son parcours européen, cela signifie donc que le club du président Marochi a réalisé une campagne à plus d’un millions d’euros !

« Il faut soustraire les trois voyages et séjours à l’étranger dont deux destinations très lointaines (Azerbaïdjan et Oufa), les différentes primes aux joueurs et au staff… Et cela ne représente pas rien. Mais on peut dire qu’on pourra mettre un peu de côté », reprenait un Gilgemann qui confessait : « Cela va nous permettre d’avancer sereinement dans notre projet. Cependant je vous avouer qu’à choisir, j’aurais préféré garder Olivier Thill ! Mais il n’était pas possible de ne pas lui permettre de relever une telle opportunité. »

Et le directeur sportif de faire un petit appel du pied à d’autres joueurs internationaux luxembourgeois : « Beaucoup partent pour jouer dans des championnats du quatrième niveau à l’étranger. Mais au final, celui qui reçoit un vrai contrat pro pour évoluer dans une équipe du sixième meilleur championnat européen, c’est bien un joueur du Progrès Niederkorn. J’espère que cela incitera certains à nous rejoindre. »

Julien Carette

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