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Une société luxembourgeoise pour venir en aide aux footballeurs amateurs


Alain Fichant a créé Players in arms en 2014. (Photo DR)

Alain Fichant, un ancien joueur luxembourgeois, a créé en 2014 une structure de consulting pour joueurs amateurs, qui travaille comme les professionnels. Découverte.

Philippe Dillmann, un ex-joueur thionvillois, qui a évolué aussi à Villerupt, à Hayange et au Luxembourg en son temps, est ce que l’on appelle « un scout » , c’est-à-dire un agent recruteur, comme il en est de nombreux dans le monde du foot professionnel, qui vient observer des joueurs ciblés à des fins de transfert. Dillmann écume depuis deux saisons les pourtours des stades de la région à la recherche de jeunes talents auxquels la société luxembourgeoise d’Alain Fichant, Players in arms, propose ses services.

C’est ainsi qu’en juin 2016 on avait eu vent d’un match test organisé par cette structure de consulting dans lequel évoluaient les jeunes et prometteurs Thionvillois Yannick Bour, Yoan Godard et Bryan Maison, trois des meilleurs éléments de la maison bleu et or qui avaient œuvré à la remontée en Division d’Honneur.

Évidemment, du côté des dirigeants thionvillois, on s’était ému. Puis renseigné, puis amadoué, avant de collaborer et de signer pour un an un contrat avec Players in arms.

Le jeune joueur encadré, évalué

Fondée en 2014, la société de consulting d’Alain Fichant travaille sur le modèle des sociétés d’agents professionnels. Elle se rémunère à la commission en proposant des services multiples. Elle a quatorze joueurs allemands et une vingtaine de Français sous sa coupe.

Le jeune joueur repéré est encadré, évalué, proposé à des clubs luxembourgeois, français ou allemands. « Le but est d’éviter qu’il ne se perde, comme c’est souvent arrivé, et qu’il ne se retrouve sur un banc, sans solution, abandonné, sans espoir de retour et devant des promesses vides », explique Philippe Dillmann qui ajoute qu’une assistance juridique lui est proposée.

« On a beaucoup réfléchi avant de s’engager , dit Jean-François Geissler, le président du FC Thionville. Et on a pensé que ce pouvait être une deuxième chance de carrière pour nos jeunes joueurs. Nous sommes vigilants. Players en arms peut aussi nous aider à recruter le profil dont nous aurons besoin, car ça fonctionne dans les deux sens. »

À Amnéville, le président Ventrici, Gaby Dalvit, son directeur sportif, et les entraîneurs ont d’abord vu d’un mauvais œil, « l’arrivée de prédateurs » avant de se raviser, de signer et de jouer gagnant-gagnant puisque c’est ainsi qu’Adler et Ney sont arrivés de Dudelange.

« Nous ne sommes pas des méchants , dit Philippe Dillmann. Ce que nous proposons avec aussi des camps d’entraînement en période scolaire ou à l’intersaison, et ce que nous appelons Show games est fait pour améliorer la situation et mettre de la transparence dans les échanges. Je me souviens comment, une année, Thionville FC avait été pillé d’une équipe entière. »

Alors Players in arms comme Brothers in arms et pour le meilleur, c’est aussi là la question.

A.Z. (Le Républicain Lorrain)

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