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[Mondial 2018] Sans Joubert, Payal, Laterza ni Schnelle contre la Suède


Tom Laterza manque de temps de jeu avec le Fola. Luc Holtz a donc préféré s'en passer. (Photo : Julien Garroy)

Dans une semaine jour pour jour, la Suède se présentera au stade Josy-Barthel, pour y affronter un Luxembourg qui est bien lancé dans sa mutation vers plus de joueurs expatriés.

Deux routiniers en manque de temps de jeu dans leurs clubs respectifs ont en plus fait les frais de leur situation personnelle : Tom Laterza et Ben Payal regarderont la Suède depuis les tribunes.

• JOUBERT, C’EST BIEN (DÉFINITIVEMENT?) «NON»

Il n’y avait plus vraiment de suspense mais encore un petit espoir. La preuve, Luc Holtz s’est senti obligé, mercredi, de repasser un petit coup de fil à Jonathan Joubert, son ancien n° 1 dont il veut faire son n° 2, pour tâter le terrain. Avait-il, ou non, changé d’avis? S’en tenant à ce qu’il avait déclaré dans ces colonnes le 12 septembre dernier, non. Le portier dudelangeois, appelé à la rescousse le mois dernier après le forfait d’Anthony Moris, campe sur ses positions. «Il m’a dit qu’il avait encore trop envie de jouer pour envisager de s’asseoir sur le banc», a indiqué Holtz, qui lui aussi, s’en tient à son offre. Il l’a remercié pour sa disponibilité du mois dernier et conserve la porte ouverte.

• SCHNELL TOUJOURS PAS RAPPELÉ

Le changement de génération est désormais définitivement acté dans l’axe. Déjà poussé sur le banc en fin de saison dernière, Tom Schnell n’a pas été rappelé pour la deuxième fois consécutive. Holtz a préféré la jeunesse avec Tim Hall (Elversberg), Pit Simon (FC Metz) et Aldin Skenderovic (Pétange), les deux premiers ayant «refait leur retard physique». «J’ai déjà dit que si je ne le fais pas venir pour être titulaire, je ne l’appelle pas», a rappelé Holtz, hier, en conférence de presse. C’est un petit enterrement : devant Schnell, il y a Chanot, mais aussi Malget et Martins. Or même la santé aujourd’hui aléatoire de Chanot n’a pas ouvert la porte.

• LATERZA ET PAYAL, FORCÉMENT NON

Le manque de temps de jeu de ces routiniers des Roud Léiwen aura donc finalement été fatal. Ils pèsent respectivement 34 et 72 sélections, mais leurs positions respectives au Fola (où Mahmutovic s’est imposé dans le couloir droit) et à Strassen (où Payal vient tout juste de refaire une petite percée) ont forcé Holtz à sévir.

• CHANOT POURRAIT NE JOUER QU’À BORISOV

Victime d’une hernie discale depuis deux semaines, Maxime Chanot, qui a repris l’entraînement de club lundi (des courses surtout), est finalement dans le groupe. Mais avec beaucoup d’interrogations. Luc Holtz aura en ligne Patrick Vieira, le coach de New York City, en fin de semaine, pour savoir s’il y a un intérêt à le rapatrier pour la double confrontation. Son club new-yorkais voit venir les play-offs et comme l’a fait remarquer Holtz, «il a presque plus joué pour le Luxembourg que pour New York depuis qu’il est arrivé là-bas…» Une façon de dire qu’il n’ira pas au clash et cherchera un terrain d’entente, NY ayant estimé qu’il lui fallait 14 jours de remise à niveau. Vendredi, contre la Suède, il en aura fait… 12. Chanot étant une force de la nature – qui a déjà dit à Vieira qu’il se sentait prêt à rejouer – sa présence face aux Suédois n’est pas exclue. Mais Holtz ne prendra pas le moindre risque et pourrait envisager de ne le titulariser qu’au Belarus.

• MUTSCH, IL Y A DE L’EAU DANS LE GAZ ?

Les informations de Luc Holtz sont sans ambiguïté : il n’y a aucun problème physique avec Mario Mutsch. Touché légèrement au dos après les rencontres internationales de début septembre, il avait sauté un ou deux matches par précaution. «Il m’a dit qu’il aurait déjà pu reprendre, qu’il était apte, énonce le sélectionneur. S’il ne joue pas, c’est pour d’autres raisons.» Il n’y a même pas besoin de lire entre les lignes, même si Holtz, par courtoisie pour son garçon, taira tout ce qu’il sait : il y a un problème Mutsch du côté de Saint-Gall, qui l’envoie en tribunes depuis deux semaines…

• DEUX ADVERSAIRES COSTAUDS EN 72 HEURES

Holtz était coincé : en autorisant les clubs à décaler la 7e journée pour cause de Nuit du football, ce soir (lire en page 26), il se condamnait à en voir certains choisir le samedi plutôt que le jeudi. Dès lors, c’était mort : récupération oblige, impossible de jouer un amical le lundi. À la limite, cela ne lui pose qu’un problème mesuré : il y aura un mois tout juste entre la Bulgarie (6 sept.) et la Suède (7 oct.), ce qui est moins dramatique qu’avant une reprise de saison ou d’après trêve hivernale, au niveau du rythme.

Reste qu’il n’y aura donc plus que 72 heures entre la Suède et le Belarus (10 oct.). «Ça, ça ne m’arrange pas», reconnaît le sélectionneur, qui avait déjà dit à quel point ce calendrier est serré pour les petites nations. Lors du dernier stage, ses hommes avaient eu 24 heures de plus entre la Lettonie et la Bulgarie… Entre le football «très physique» des Suédois et le bloc compact du Belarus, «contre lequel il sera dur de se créer des occasions», 24 heures, ce n’aurait pas été du luxe…

Julien Mollereau

La liste des 23

Gardiens : Moris (Malines/Bel), Schon (Morden 02)

Défenseurs : Jans (Beveren/Bel), Chanot (New York City/USA), Delgado (Jeunesse), Carlson et Skenderovic (Pétange), Jänisch (Differdange), Simon (FC Metz/Fra), Malget (F91), Martins (Lyon/Fra), Hall (Elversberg/All)

Milieux : Philipps et V. Thill (FC Metz/Fra), S. Thill (Progrès), Veiga (Brunswick/All), Mutsch (Saint-Gall/Sui), Bohnert (Schalke/All), Gerson (Sundsvall/Sui)

Attaquants : Da Mota et Turpel (F91), Deville (FSV Francfort/All), Joachim (Lierse/Bel)

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