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Expos : en 2017, Pompidou-Metz élargit son horizon


Flower Crystal Power (2014) de l’artiste brésilien Ernesto Neto. Présentée dans le forum du centre Pompidou-Metz, cette œuvre invitera les visiteurs à s’allonger. (photo DR)

Le musée devrait inaugurer en mars une exposition sur le thème du jardin infini avant d’accueillir en mai une rétrospective Fernand Léger. En septembre, le Centre se mettra à l’heure japonaise pour six mois.

Le centre Pompidou-Metz devrait terminer l’année 2016 avec un nombre de visiteurs en légère baisse par rapport à 2015. « Nous ne sommes pas à la hauteur de ce qu’on attendait », regrette Emma Lavigne, évaluant la fréquentation à « environ 300 000 visiteurs », quand celle-ci était de 320 000 en 2015 et de 350 000 en 2014… Le chiffre sera connu en janvier.

Kupka, Monet et Huyghe

En 2017, les projets retenus devraient séduire le public avec une première exposition consacrée au jardin du 18 mars au 28 août 2017. Baptisée « Jardin infini, de Monet à Pierre Huyghe », elle investira deux galeries et le forum avec le jardin organique de l’artiste brésilien Ernesto Neto, dans lequel les visiteurs seront invités à s’allonger pour en respirer les graines.

« Cette exposition envisage le jardin comme un lieu de métamorphoses. Un lieu qui n’est pas fermé mais qui va polliniser d’autres formes et permettre à des artistes de se renouveler », explique Emma Lavigne, citant Kupka qui « captait les vibrations de la nature avant de peindre » ou Monet qui a mené un combat contre les paysans de Giverny qui l’accusaient d’avoir empoisonné leur bétail en important des pivoines du Japon.

« On souhaite, à travers cette exposition, participer à l’identité de Metz, ville jardin. » La directrice de Pompidou-Metz étudie avec les espaces verts de la Ville la possibilité d’aménager un jardin tout près du Centre avec l’artiste François Martig et de confier au Messin Nicolas Pinier des balades en ville…

Toujours en 2017, Pompidou-Metz proposera au public de (re)découvrir Fernand Léger (1881-1955) à travers une centaine de ses œuvres, dont la moitié prêtée par le Centre Pompidou. Une façon pour l’institution parisienne de fêter ses quarante ans.

La dernière fois en 1998

« La dernière exposition consacrée à Léger remontait à 1998 », prévient Emma Lavigne. L’exposition messine mettra en lumière la personnalité de l’artiste et, surtout, ses nombreuses collaborations artistiques, des Fratellini aux ballets suédois en passant par Blaise Cendrars. A partir du 19 mai, le public sera également invité à prolonger son parcours en allant à la Cité radieuse de Briey qui s’intéressera aux visions polychromes de Fernand Léger et de son ami Le Corbusier.

Pour terminer sa saison 2017, le musée messin se mettra à l’heure nippone pendant six mois à travers deux expositions. La première sera consacrée à l’architecture et à l’urbanisme japonais depuis 1945 et la seconde aux arts visuels depuis 1970. Le tout bénéficiera d’une scénographie de l’agence japonaise Sanaa, architecte du Louvre-Lens.

Gaël Calvez (Le Républicain lorrain)

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