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[Cinéma] « Mechanic : Resurrection », film ordinaire avec Jason Statham


Jason Statham, toujours en colère.

Réalisé par Dennis Gansel, voici le second volet de Mechanic, cinq ans après son apparition sur les écrans – et justement intitulé Resurrection. Un film ordinaire avec Jason Statham.

Et une suite, encore une! Décidément, ces temps-ci, le cinéma fait preuve de peu d’imagination, proposant régulièrement une adaptation sur grand écran ou une suite. C’est le cas cette semaine avec Mechanic : Resurrection, film réalisé par l’Allemand Dennis Gansel et qui continue une série débutée en 2011, et classée dans le genre «action».

Ainsi, on retrouve Arthur Bishop, lui qui avait cru que son passé était définitivement derrière lui. Ses journées et ses nuits, il les passait tranquille, anonyme avec sa compagne. Mais on s’en doute (quel suspense!), ça ne pouvait pas rester ainsi – on est au cinéma, ne l’oublions pas! Donc, son plus grand ennemi enlève sa chérie, ce qui l’oblige à parcourir le monde pour accomplir trois assassinats jugés impossibles.

«Il tient un peu du chevalier errant»

On ajoute que, dans le contrat, il faut que ces assassinats aient l’allure d’accident. Alors, voilà Bishop lancé dans une course contre la montre sans temps mort! Évidemment, avec un tel scénario signé Philp Shelby et Tony Mosher d’après les personnages créés par Lewis John Carlino, et malgré un budget conséquent de 32 millions d’euros, on s’attend à rien d’exceptionnel sur l’écran. Et on a raison. Du vu, du revu.

D’ailleurs, Jason Statham qui se glisse dans le costume d’Arthur Bishop l’a dit et répété la semaine passée lors de l’avant-première du film à Los Angeles : «Oui, dans Mechanic : Resurrection, il y a du James Bond!» Et d’ajouter : «Pour ce genre de film, il faut de l’action et de l’exotisme. Si on me l’avait demandé, j’aurais indiqué qu’il fallait tourner le film en Thaïlande et à Rio de Janeiro, mais on ne m’a rien demandé. Ce n’est pas grave puisque ce que j’aurai dit figurait déjà dans le scénario!»

On ajoutera que Statham – Bishop a plongé dans la mer pour de vrai (pour mémoire, l’acteur est un ancien plongeur de compétition) et qu’il a ressorti sa trousse à outils et gadgets comme un bon MacGyver… Le réalisateur Dennis Gansel, 42 ans, lui a été appelé pour remplacer derrière la caméra le Britannique Simon West, initialement prévu. Il commente : «Pour ce second volet, on a souhaité explorer bien plus que dans le précédent la personnalité du tueur chevronné. Cette fois, Bishop évolue dans un univers violent tout en restant un homme d’honneur. Il tient un peu du chevalier errant, cet homme qui se doit d’être le plus dur et le plus fort pour que justice soit faite.»

Côté casting, pour ce film ordinaire même si ça bouge beaucoup, la production a appelé Jason Statham, Jessica Alba et Tommy Lee Jones, retombés ces derniers temps dans l’anonymat cinématographique et qui, là sans être exceptionnels, font le boulot. Pour Statham, les «gens qui aiment ce genre de film apprécient de voir de l’action avec des cascades et de l’ingéniosité. Et c’est ce qui caractérise Arthur Bishop!»

Quant à Jessica Alba, qui incarne Gina – l’épouse de Bishop et qui était dans l’armée – elle explique que son personnage «n’a rien d’une jeune fille en détresse. Je ne sais pas s’il y a tant de femmes que ça qui éveilleraient à ce point l’intérêt d’un homme comme Bishop, car c’est un homme viril et d’une grande intelligence qui ne se soucie de personne». Un homme d’honneur, on vous dit…

Serge Bressan

Mechanic : Resurrection, de Dennis Gansel (États-Unis, 1 h 39) avec Jason Statham, Jessica Alba, Tommy Lee Jones…

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