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Jain, de l’électro-pop chaleureuse à la Rockhal le… 15 décembre


Jain, une électro-pop efficace où les machines sont aux avant-postes pour donner le tempo mais savent aussi se faire chaleureuses grâce à de nombreux choeurs et des guitares acoustiques ici et là. (photo AFP)

Ne vous fiez pas à sa petite robe et à son col claudine sage: l’intrigante Jain sort ce vendredi, à 23 ans, un premier album foisonnant où l’électro se fait chaleureuse avec l’apport de guitares boisées et de mélodies enjouées. Elle sera en concert à la Rockhal le mardi 15 décembre, et non le 25 novembre comme indiqué sur le site de la salle eschoise.

Des tubes baptisés « Come » ou « Hope », sur un 4-titres sorti avant l’été, ont révélé cette jeune chanteuse et compositrice produite par le musicien Maxim Nucci, dit Yodelice, principal compositeur du prochain album de Johnny Hallyday.

Dans son premier album « Zanaka » (Columbia/Sony Music), Jain -prononcez « Jane » à l’anglaise, son prénom étant Jeanne- confirme son goût pour une image très travaillée: sur la pochette, elle pose en petite robe noire, baskets blanches et petit chignon, la tenue qu’elle arbore sur scène au milieu de téléviseurs en carton bricolés par ses soins. Mais elle se fait aussi intrigante, arborant trois paires de bras, telle une déesse indienne.

Une électro-pop efficace

Musicalement, ce disque confirme surtout son savoir-faire avec une électro-pop efficace où les machines sont aux avant-postes pour donner le tempo mais savent aussi se faire chaleureuses grâce à de nombreux choeurs et des guitares acoustiques ici et là.

« Ce qui est très dangereux quand on travaille sur des ordinateurs, c’est que le son peut très vite devenir froid. J’adore les albums comme celui de Christine & the Queens mais c’est un peu le genre de sonorités que j’ai voulu éviter, car je voulais garder quelque chose de très chaud, de très solaire et de très dansant, qu’on peut trouver en Afrique », explique la jeune femme qui a effectué ses premières compositions lorsqu’elle vivait avec ses parents au Congo.

Etudiante en arts

Originaire du sud-ouest de la France, elle a d’abord déménagé à Dubaï, où elle a appris les percussions arabes, avant de découvrir Pointe-Noire, au sud du Congo, au gré des mutations de son père, travaillant dans l’industrie pétrolière.

« Je me sentais un peu perdue loin de France, c’est là que j’ai rencontré un musicien électro congolais, Monsieur Flash, qui m’a donné mes premiers logiciels », raconte la jeune femme. Ses chansons démarrent toujours par la structure rythmique sur laquelle elle vient poser des lignes de chant (en anglais), lorgnant du côté de la pop, du hip hop, de la soul ou du reggae.

C’est lorsqu’elle a commencé à poster ses titres en ligne que Yodelice la découvre. Mais Jain va d’abord passer son bac et faire une école d’art pour « essayer de se trouver artistiquement avant que quelqu’un d’autre ne s’implique dans (son) projet ». Elle y apprend notamment l’importance du visuel.

Sur scène, la chanteuse est seule, véritable femme-orchestre lançant ses boucles musicales sur son ordinateur. Une dizaine de dates sont prévues d’ici à la fin de l’année en France (Paris 24 novembre et 14 décembre notamment) ainsi qu’à Genève (19 novembre), Luxembourg (25 novembre à la Rockhal) et Bruxelles (27 novembre).

Par la suite, elle devrait rapidement être épaulée sur scène par d’autres musiciens, ce qui permettra à la chanteuse, parfois timide comme lors de son concert au festival Mama à Paris en octobre, de se libérer encore plus.

AFP

Jain, en concert à la Rockhal le mardi 15 décembre. Infos et tickets sur le site de la Rockhal.

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