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TalentLAB : à la frontière de l’art et de la science


"i c o n", un exemple sur le questionnement de "la frontières entre pratiques artistiques et scientifiques". (© Kurt van der Elst)

Le TalentLAB sera de retour pour une quatrième édition du 29 mai au 9 juin. Le tremplin pour jeunes talents ressemble de plus en plus à un véritable festival pour les professionnels et le grand public.

« Quatrième édition, déjà ! On a du mal à y croire », lance Tom Leick-Burns, le directeur des Théâtres de la Ville de Luxembourg et géniteur du TalentLAB au sujet de sa création, lancée en collaboration avec le théâtre du Centaure. Le but, dès le départ, était de guider, d’encadrer et de soutenir les talents émergents à Luxembourg, de leur proposer un temps et un lieu d’expérimentation et leur proposer l’encadrement bienveillant d’artistes internationaux.

Depuis, la provenance des talents à encadrer semble s’être internationalisée avec la sélection, pour cette quatrième édition, parmi 32 candidatures, de Frieda Gerson, Lewis Major, Claire Pasquier, Godefroy Gordet et Yotam Peled. Nouveauté de cette année, c’est un seul jury professionnel et interdisciplinaire qui a sélectionné les cinq participants dans les trois arts présents au TalentLAB –théâtre, danse et opéra– et non un jury par discipline comme par le passé.

Cela donne une sélection de projets où l’interdisciplinarité est, sinon au centre, au moins bien présente dans chaque proposition. Interdisciplinarité et multilinguisme semblent être les maîtres mots de ce quatrième LAB. Pourtant, après l’émergence, la formation et l’écriture, la thématique officielle de cette édition 2019 est la recherche ou «la frontière entre pratiques artistiques et pratiques scientifiques», souligne Tom Leick-Burns, qui essaye tous les ans de fermer son bureau pendant le TalentLAB pour essayer de prendre part à ce foisonnement créatif.

Programme ouvert au public

«Je dis toujours que le TalentLAB est pour tout le monde, pour les artistes, pour le public, mais aussi pour les équipes. C’est un moment pour prendre le temps, garder une distance, plonger dans des échanges, intégrer des discussions. Ça permet de réfléchir sur ce que l’on fait et pourquoi on le fait.»

C’est que le tremplin pour créateurs émergents s’est rapidement transformé en un véritable festival. Si les master class et certaines rencontres sont réservées aux professionnels, un vaste programme est également ouvert au public. Il y a les présentations de pièces de parrains, ex-parrains ou ex-participants au LAB : Désobéir, de Julie Berès, le 3 juin, i c o n, opéra de Frederik Neyrinck, Sabryna Pierre et Nathalie Teirlinck, le 4, Status, de Chris Thorpe, le 5, la chorégraphie Red Haired Men, d’Alexander Vantournhout, le 6, la présentation des maquettes le 7 (théâtre et opéra) et le 8 (danse), mais aussi des rencontres ouvertes, des tables rondes, des rencontres avec les artistes et, autre nouveauté 2019, une grande fête de clôture le samedi 8 juin.

Les amateurs qui le souhaiteraient peuvent même participer à la création de l’opéra de Claire Pasquier, Le Furieux, une création participative pour laquelle la créatrice est à la recherche de 24 participants. Un appel à candidatures est lancé auprès du grand public. Une manière de ne pas rester simple spectateur.

Pablo Chimienti

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