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Christine Majerus : « Je n’aurai pas de regret… »


Christine Majerus, qui s'est entraînée hier matin sur le parcours de Belvaux, s'est longuement confessée en soirée sur ses ambitions. (Photo : Julien Garroy)

Christine Majerus a fait le point mercredi soir lors d’une conférence de presse alors qu’elle avait pris soin dans la matinée de reconnaître une dernière fois un parcours qui sera appelé à changer avec un redoux annoncé. Elle apparaît forcément très motivée.

«Cela m’a beaucoup aidée de faire un grand nombre de courses. Je pense que c’est le meilleur entraînement. Et je me suis améliorée techniquement», explique Christine Majerus, déjà neuvième des Mondiaux 2014 et 2016.

Le matin, elle avait pris soin de reconnaître les secteurs clés du parcours. Entourée de Michel Zangerlé, son entraîneur historique depuis dix ans, Jean-Claude Anen, son mécanicien et Marco Lux, le logisticien de cette équipe compacte et dynamique, elle a multiplié les trajectoires. Sous le regard d’Andy Schleck qui pour sa part présentait à pied le circuit à une équipe de journalistes belges. Elle s’est montrée appliquée, sérieuse. Souriante aussi lorsque Marco Lux qui l’accompagnait est allé au tapis (sans gravité) au plus fort d’un terrible dévers piégeux. Mercredi soir à Ingeldorf, dans les locaux d’Asport Cycling, partenaire de la FSCL, elle donnait son dernier point presse avant ce fameux samedi 28 janvier 2017…

Christine, vous avez reconnu attentivement le parcours ce mercredi matin alors que les conditions météorologiques devraient évoluer puisqu’on annonce un redoux. Qu’en retenez-vous ?

Christine Majerus : J’ai du mal à le comparer à un autre circuit. Physiquement, c’est un circuit dur qui nous impose d’enchaîner des petits efforts et il n’y a pas trop de récupération. Il faut toujours relancer. Le passage des ponts est très dur. Cela a l’air tout bête, mais il y en a beaucoup et ce sera super dur à la fin. Oui, c’est un circuit qui demande de la puissance. Après, je ne crois que le dégel sera suffisant pour le transformer. Il va changer du fait que beaucoup de monde va rouler dessus entre les reconnaissances et le début des compétitions. Ce ne sera pas comme de la boue, mais un mélange de neige et de terre. J’espère qu’on ne roulera pas sur de la neige dure. Sinon, ce serait très dangereux.

Avez-vous remarqué des secteurs qui peuvent s’avérer être des tournants dans la course ?

Oui, il y a de nombreux dévers. Cela peut devenir délicat. Les serpentins à la fin restent glissants. Il faudra faire attention à sa vitesse dans les virages. On peut perdre davantage que gagner. Mais encore une fois, il faut voir comment ça va se présenter samedi car je pense que désormais, ça va changer tous les jours. C’est un parcours technique et physique à la fois. Il faudra être frais et concentré du début à la fin. Cela se fera aussi à l’usure.

Ce parcours vous plaît-il ?

Je ne me sens pas vraiment à l’aise, mais c’est normal, car c’est glissant. Je me dis que personne ne sera vraiment à l’aise. Tout le monde sera au même niveau, car il n’y avait pas beaucoup de course sur neige cette année. Tout le monde manquera de repères et d’expérience et ça, c’est plutôt une bonne chose pour moi. Finalement, cela va nous mettre sur un pied d’égalité du point de vue technique. Mais comme c’est aussi physique, j’espère pouvoir titrer profit de ça.

Entretien réalisé par Denis Bastien

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Le Quotidien papier de ce jeudi

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