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Banque mondiale : la Chine doit engager des réformes économiques «vitales»


Le campus de l'université Polytechnique de Hong-Kong. La Banque mondiale exhorte la Chine à ouvrir son modèle économique (Photo : AFP).

De nouvelles réformes sont « vitales » pour l’économie chinoise, a plaidé jeudi à Pékin le président de la Banque mondiale, rejoignant bon nombre de requêtes formulées par les Etats-Unis dans le cadre de leur affrontement commercial avec la Chine.

« Afin d’éviter un ralentissement plus fort, il est essentiel de résoudre les relations commerciales bilatérales », a déclaré David Malpass lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre chinois Li Keqiang et d’autres responsables d’organisations internationales.

M. Malpass, considéré comme un « faucon » de l’administration américaine, a été nommé à son poste au printemps dernier par le président Donald Trump, les Etats-Unis désignant par tradition le patron de l’organisation qui a son siège à Washington.

Lors de son entretien avec le chef du gouvernement chinois, il a « appelé à de nouvelles réformes et à une libéralisation » économique, a-t-il rapporté.

M. Malpass, qui n’avait pas ménagé ses critiques à l’encontre de la Chine lorsqu’il était un des responsables du Trésor américain, a fait écho à certaines exigences de Washington.

La Chine doit « réduire ses subventions aux entreprises publiques » et « lever les barrières à la concurrence », a-t-il déclaré, alors que Pékin et Washington sont engagés depuis l’an dernier dans une guerre commerciale à coups de hausses mutuelles de droits de douane.

« Réduire les inégalités et augmenter le niveau de vie »

Ces réformes « sont douloureuses à mettre en oeuvre mais elle sont vitales pour réduire les inégalités et augmenter le niveau de vie », a-t-il estimé.

Alors que l’administration américaine se plaint régulièrement d’un traitement inéquitable envers les entreprises étrangères en Chine, M. Li a assuré de son côté que le pays accentuerait sa politique d’ouverture.

La nouvelle directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a rappelé que son institution avait récemment abaissé ses prévisions de croissance pour la Chine et le reste du monde, du fait largement de la guerre commerciale sino-américaine.

« Nous devons être conscients des risques baissiers, particulièrement en ce qui concerne la Chine », où la croissance du PIB devrait tomber sous les 6% l’an prochain, a-t-elle dit.

AFP

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