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Chômage au Luxembourg : une année de baisse


Le duo formé par Nicolas Schmit, ministre du Travail, et Isabelle Schlesser, directrice de l'Adem, a mis le chômage à mal en 2017. (photo Alain Rischard)

Le taux de chômage pour le mois de novembre est stable à 5,8%, tout en s’inscrivant dans une tendance à la baisse depuis le début de l’année.

Selon le bulletin de l’emploi du mois de novembre publié par le Statec et l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem), le nombre de demandeurs d’emploi résidents disponibles et inscrits à l’Adem s’établit à 15 876 au 30 novembre 2017.

Sur un an, cela constitue une baisse de 896 personnes. Selon l’Adem, la baisse profite tout particulièrement aux demandeurs d’emploi âgés de moins de 30 ans (-8,2 %) et aux demandeurs d’emploi peu qualifiés (-8 %). Tout comme aux chômeurs de longue durée dont le nombre diminue lui de 7,9 %. Par contre, le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus augmente de 1 % sur un an et le nombre de ceux qui ont fréquenté l’enseignement post-secondaire gonfle même de 2,8 %.

Depuis l’arrivée d’Isabelle Schlesser à la tête de l’Adem en mars 2013, le chômage a quasiment toujours suivi une tendance à la baisse, mis à part la première année (17 mois pour être précis) de sa prise de fonction.

En route vers le plein-emploi

À cette période, le Luxembourg connaît son plus haut taux de chômage depuis 1995 en passant la barre des 7 %. Mais dès le mois de mars 2015, la courbe s’inverse et ne va pratiquement jamais cesser de descendre pour pointer actuellement en dessous des 6 %, laissant présager le meilleur pour l’avenir.

Car si le taux de chômage, qui a diminué de 0,4 point entre novembre 2016 (6,2 %) et novembre 2017 (5,8 %), connaît sur un an le même rythme de réduction, dans douze mois l’on pourrait apercevoir la barre symbolique des 5 %, que certains économistes considèrent comme étant le plein-emploi.

Bien entendu, il est un peu trop tôt pour crier victoire et le temps où le pays pouvait afficher un taux de chômage entre 2 et 3 % (au début des années 2000) est bel et bien révolu, tout comme il est un peu trop simpliste de couvrir de lauriers l’Adem d’Isabelle Schlesser.

Mais il faut tout de même constater que le travail de la directrice a porté ses fruits. En redynamisant ses services et en développant des outils et des formations afin d’aider les chômeurs à retrouver le chemin de l’emploi, l’Adem a pris un tout autre visage. D’ailleurs en avril dernier, Nicolas Schmit, ministre du Travail, n’avait pas manqué de le souligner : «L’Adem est devenue une agence dynamique et réactive plus en phase avec ses partenaires et les demandeurs d’emploi. Preuve que la réforme n’a pas été inutile ni juste effective sur le papier.»

Jeremy Zabatta

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