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La révolution industrielle avance au Luxembourg


Cinq ministres du gouvernement ont fait face à une dizaine de lycéens. Ces derniers ont demandé des éclaircissements sur la troisième révolution industrielle, mais ont également proposé des idées pour l'avenir. (photo Hervé Montaigu)

Douze mois après avoir lancé le pays vers la troisième révolution industrielle, Étienne Schneider, ministre de l’Économie, a fait un premier bilan intermédiaire.

En un an, divers acteurs du pays, du gouvernement à la Chambre de commerce en passant par l’IMS et un large panel d’entrepreneurs, ont avancé sur la façon d’aborder la transition du modèle économique luxembourgeois vers un modèle plus durable et interconnecté se fondant dans un environnement technologique permettant de changer notre rapport à l’énergie, à la mobilité et au logement, mais également notre conception du travail et du modèle social existant.

Bref, ils ont cherché à établir les bases pour faire avancer toute la société vers cette troisième révolution industrielle chère à Jeremy Rifkin. Mais à partir de maintenant, cette transition sera teintée des particularités luxembourgeoises. «Pour nous lancer dans cette transition, nous avions besoin de l’étude Rifkin afin de donner une orientation à notre stratégie. Désormais, après avoir échangé avec plus de 350 acteurs socioéconomiques du pays, on peut dire que notre stratégie est luxembourgeoise», a expliqué lors de l’une de ses interventions Étienne Schneider.

Au cours des douze derniers mois, plusieurs projets ont commencé à voir le jour, sans pour autant que leurs aspects concrets soient clairement identifiables.

On parle de mobilité, d’efficience au niveau du développement des énergies alternatives, de robotisation, de logements interconnectés… Mais après un an seulement, difficile de vraiment déceler une avancée concrète découlant de la transition vers cette fameuse troisième révolution industrielle. La satisfaction se trouve surtout dans l’engouement de la population et des acteurs.

Un accueil positif

«Même si l’on souhaite qu’il y ait encore plus de participation de la part de tous, on a constaté de manière positive la façon dont la population et les acteurs de la société se sont intéressés au sujet», a souligné Étienne Schneider.

Du côté de Christian Scharff, le président d’IMS Luxembourg, le constat est le même : «On voit de plus en plus que notre modèle économique doit changer. Chaque année, on s’alarme de la consommation annuelle des ressources de la planète. Cette semaine encore, on a pu voir ce qui se passe en Inde, où la pollution oblige à confiner les enfants à l’intérieur. Il est clair que nous ne voulons pas que cela arrive ici, au Luxembourg, c’est pourquoi nous devons continuer à travailler tous ensemble vers cette transition et cette révolution industrielles.»

En parallèle, Étienne Schneider a également rappelé que des projets comme la création du nouveau Centre de compétences en cybersécurité (C3), le futur campus automobile à Bissen ou encore un projet d’investissement du gouvernement autour des énergies solaires font avancer le Luxembourg, premier pays au monde à se lancer dans l’aventure de la troisième révolution industrielle. «Aujourd’hui, nous sommes invités à aller expliquer notre démarche à l’étranger», a indiqué le ministre, avant d’ajouter : «On est souvent critiqué dans son propre pays sur un sujet qui est jugé à l’étranger comme étant une réussite.»

Jérémy Zabatta

Un commentaire

  1. En clair, quels sont les vrais projets ? de quoi est/sera constituée cette « révolution industrielle » ? quelle est sa définition ?

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