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Le Luxembourg pressenti pour accueillir les superordinateurs de l’UE


Les superordinateurs sont capables de traiter plusieurs milliards de calculs à la seconde. (illustration AFP)

La Commission européenne a proposé jeudi d’établir le siège de l’entreprise commune EuroHPC au Luxembourg. C’est là que seraient concentrés les superordinateurs de l’UE.

« Le Luxembourg est prêt », a tweeté avec « fierté » le Premier ministre, Xavier Bettel. Prêt « à jouer un rôle précurseur, constructif et participatif dans la mise en œuvre de la stratégie numérique pour l’Europe ». Même enthousiasme chez le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, pour qui cette proposition de la Commission « confirme la renommée de notre pays en tant que ‘smart nation’, paré pour une société numérique ».

EuroHPC aura en effet pour missions d’acquérir, mettre en place et déployer dans toute l’Europe une infrastructure commune intégrée de supercalculateurs. Cette initiative vient compléter la déclaration signée en mars dernier à Rome par plusieurs États-membres dont le Luxembourg, initiateur de la stratégie d’implantation d’un réseau «high performance computing» (HPC) européen.

Plusieurs milliards de calculs à la seconde

L’activité de la structure opérationnelle au Grand-Duché pourrait démarrer « au cours du second semestre 2018 » et soutenir aussitôt un programme de recherche et d’innovation dans le développement des technologies, machines et applications permettant à ces superordinateurs de traiter plusieurs milliards de calculs à la seconde. « D’ici 2020, environ 1 milliard d’euros de fonds publics seront investis dans l’initiative EuroHPC. La contribution de l’UE sera de l’ordre de 486 millions d’euros, complétée par un montant similaire provenant des États membres et des pays associés qui, ensemble avec la Commission européenne, sont les actionnaires de cette structure commune », précise le ministère de l’Économie.

Ainsi EuroHPC apportera à terme les capacités de calcul nécessaires aux entreprises, aux centres de recherche et aux universités pour assurer la compétitivité de l’UE dans le cadre du développement de l’économie digitale. Elle profitera aussi « à tous les acteurs économiques au Grand-Duché, et notamment aux entreprises innovantes, d’accéder à une importante puissance de calcul pour innover et se développer. Le HPC est aussi un outil indispensable dans le cadre de la stratégie Rifkin », souligne Étienne Schneider.

 

Un commentaire

  1. Purée, on n’est pas prêt du tout..déjà que Google veut venir consommer toute notre électricité – pas toujours verte – avec ses serveurs…
    Fabien, au secours ! Qu’ils se cassent avec leurs super-ordis et aillent investir en Belgique, ou ailleurs !

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