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Le sidérurgiste British Steel racheté par l’armée turque?


British Steel a mis ses difficultés financières sur le compte du Brexit, dont les incertitudes plombent la demande en acier de ses clients européens. (photo Julien Garroy/editpress)

Le fonds de pension de l’armée turque Oyak a annoncé vendredi avoir conclu un accord préliminaire pour le rachat du sidérurgiste British Steel, contraint à la faillite en mai.

« Nous avons (…) signé un accord préliminaire pour acheter le géant industriel du Royaume-Uni, British Steel », a annoncé dans un communiqué le directeur général d’Oyak, Süleyman Savas Erdem. Ataer Holding, une filiale d’Oyak, a obtenu l’exclusivité des discussions avec British Steel pendant deux mois et espère conclure le rachat d’ici la fin de l’année, ajoute le communiqué.

British Steel, numéro deux du secteur au Royaume-Uni derrière Tata Steel, a été contraint à la faillite en mai, faute de liquidités suffisantes et après l’échec de discussions avec le gouvernement sur une nouvelle injection d’argent frais. En attendant son éventuelle reprise, l’activité de British Steel s’est poursuivie et l’ensemble des quelque 4 500 employés ont continué d’être payés, les pouvoirs publics s’étant portés garants.

Parmi les sites dont il dispose au Royaume-Uni, British Steel entretient un complexe sidérurgique géant à Scunthorpe dans le nord-est de l’Angleterre.

British Steel a mis ses difficultés financières sur le compte du Brexit, dont les incertitudes plombent la demande en acier de ses clients européens.

Oyak a été créé en 1961, un an après un coup d’État militaire. Les actifs du groupe s’élevaient à 19,3 milliards de dollars en 2018.

AFP

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