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Quelles évolutions économiques en dix ans au Luxembourg ?


«Les années 10 en 10 graphiques», c’est sous ce titre que l’économiste Michel-Édouard Ruben présente une courte analyse économique du pays de 2009 à 2019. (Photo Isabella Finzi/Editpress)

La Fondation Idea a publié ce mercredi dix indicateurs économiques reflétant les dix dernières années du Grand-Duché.

C’est un exercice intéressant qu’a réalisé Michel-Édouard Ruben, économiste de la Fondation IDEA, le think tank de la Chambre de commerce.

L’économiste a résumé, dans une série d’infographies, l’évolution du Luxembourg entre 2010 et 2019 au travers des dix indicateurs économiques suivant : la population, les frontaliers, le produit intérieur brut, le chômage et l’absentéisme, le logement, la pauvreté, la productivité, les pensions, les principaux employeurs, les fonds d’investissements.

 

L'une des dix infographies présentes sur le site d'IDEA. (Source Fondation IDEA)

L’une des dix infographies présentes sur le site d’IDEA. (Source Fondation IDEA)

En regardant les graphiques, en quelques minutes, on peut comprendre l’évolution du pays au cours des dix dernières années. On peut constater, par exemple, qu’en l’espace de dix ans, ArcelorMittal est passé de premier employeur privé à quatrième, laissant la première place au groupe Post alors quatrième en 2010. La banque BIL, alors troisième employeur du pays est sortie du top 10 alors que PwC y est entré.

On peut par ailleurs constater que les prix du logement ont explosé pendant la dernière décennie et affiche une augmentation de 56 % entre 2010 et 2019. Autre explosion, celle de l’absentéisme au travail pour cause de maladie a augmenté de 88 % sur la décennie.

Enfin, le produit intérieur brut a progressé de 56 %, passant de 41 à 63 milliards d’euros sur la même période, tandis que les frontaliers ont augmenté de 30 % alors que la population résidente de seulement 24 %. Une augmentation qui s’explique à 80 % par le solde migratoire puisque le solde naturel, c’est-à-dire l’excédent entre les naissances et les décès, n’est qu’en moyenne de 2 100 bébés par an.

Jeremy Zabatta

L’infographie complète est visible ici.

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