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Pour François Hollande, Bachar al-Assad n’est pas un « interlocuteur crédible »


François Hollande a affirmé jeudi que Bachar al-Assad, « principal responsable du malheur de son peuple », n’était « pas un interlocuteur crédible pour lutter contre Daech et préparer l’avenir de la Syrie ».

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François Hollande a rappelé que Bachar al-Assad était le principal responsable du malheur de son peuple. (Photo : AFP)

Lors d’un entretien avec le chef de la coalition nationale syrienne Khaled Khoja à l’Elysée, le président de la République a également « souligné la nécessité d’œuvrer sans relâche à la relance du processus de Genève pour une transition politique en Syrie », a indiqué la présidence dans un communiqué. Selon François Hollande, c’est « la seule solution possible pour rassembler le peuple syrien, répondre à ses aspirations légitimes, éradiquer les groupes terroristes et rétablir la paix civile ».

Il a à ce titre « rappelé que Bachar al-Assad était le principal responsable du malheur de son peuple et de la montée des groupes terroristes en Syrie » et n’était « donc pas un interlocuteur crédible pour lutter contre Daech et préparer l’avenir de la Syrie », a indiqué l’Elysée. François Hollande avait condamné récemment le voyage controversé de quatre parlementaires français en Syrie, dont trois avaient rencontré le président syrien.

Réitérant à Khaled Khoja « le soutien politique et opérationnel de la France aux forces de l’opposition démocratique engagées en première ligne contre Daech », le chef de l’Etat a par ailleurs « félicité » la Coalition « pour son initiative de dialogue avec les autres composantes de l’opposition démocratique et l’a encouragée à poursuivre dans cette voie ». Interrogé par la presse à l’issue de l’entretien, Khaled Khoja a de son côté souligné qu’un départ du pouvoir du président syrien n’avait « jamais été une condition, même à Genève » lors des négociations de juin 2012.

A l’époque, la communauté internationale s’était mise d’accord pour une sortie de crise, jamais concrétisée, prévoyant la mise en place d’un gouvernement transitoire ayant les pleins pouvoirs exécutifs, regroupant des éléments du régime et de l’opposition. « Cependant, il faudrait que les négociations soient claires et conduisent au départ de ce régime et de Bachar al-Assad », a ajouté le chef de l’opposition syrienne.

AFP

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