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Procès du SREL : Juncker cité comme témoin


Parmi les témoins cités dans ce procès, qui devrait s'ouvrir le 29 novembre, figure l’ancien Premier ministre Jean-Claude Juncker. (Photo : Isabella Finzi)

L’ouverture du procès contre les trois ex-agents du Service de renseignement de l’État (SREL) Marco Mille, André Kemmer et Frank Schneider, accusés, notamment, d’avoir effectué des écoutes illégales, est prévue le 29 novembre devant le tribunal d’arrondissement de Luxembourg. Parmi les témoins qui doivent être entendus figure l’ancien Premier ministre Jean-Claude Juncker.

Au moins huit audiences sont prévues pour ce procès. Sur le banc des prévenus vont se retrouver l’ancien directeur du SREL Marco Mille ainsi que les anciens agents André Kemmer et Frank Schneider. Ils doivent répondre d’écoutes illégales contre l’informaticien Loris Mariotto, ainsi que de l’utilisation d’un disque crypté. Il s’agit du fameux CD „Frisbee“ qui contiendrait notamment une conversation entre Jean-Claude Juncker et le Grand-Duc Henri au sujet de l’affaire du Bommeleeër.

Parmi les témoins qui seront cités dans ce procès, qui devrait s’ouvrir le 29 novembre, figure l’ancien Premier ministre et actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Le 12 juillet dernier, la chambre du conseil de la Cour d’appel avait retenu qu’il existe des « charges suffisantes de culpabilité » contre l’ancien directeur du SREL Marco Mille et les deux ex-collaborateurs André Kemmer et Frank Schneider pour les renvoyer devant une chambre correctionnelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg.

Les trois anciens collaborateurs du SREL sont renvoyés du chef d’infractions à la loi sur la protection de la vie privée, à la loi relative à la protection de la personne à l’égard du traitement des données à caractère personnel dans le secteur des communications électroniques et à la loi relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel. En outre, la chambre du conseil de la Cour d’appel, pour ce qui est de Marco Mille et André Kemmer, a confirmé le renvoi du chef de détournement, sinon de recel, du CD « Frisbee », mais a écarté la qualification de vol.

F. A.

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