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Artur Abreu : « Oui, j’ai la France dans un coin de ma tête »


20160410 FOOT : PROMOTION D'HONNEUR - MONDERCAGE - UNION TITUS PETANGE Philippe LEBRESNE ( Mondercange ) N.10 Arthur ABREU ( U.T.Pétange ) Photo Marcel Nickels

Après son essai de trois semaines à Guimarães, Artur Abreu se replonge dans le quotidien de DN avec un déplacement à Canach. Mais avec plus d’ambitions que jamais.

Le «joueur du 1er tour» (selon les cotations que nous attribuons à chaque journée) sait qu’il sera attendu chaque week-end par les autres formations de BGL Ligue. Une bonne manière de continuer à progresser pour le feu follet pétangeois de 22 ans.

« Il n’y a toujours pas de news en provenance du Vitoria Guimarães. Même les dirigeants pétangeois, qui ont pris contact avec leurs homologues portugais, n’en ont pas », lance Artur Abreu lorsqu’on l’interroge sur les éventuelles suites de son stage hivernal de trois semaines au sein du club partenaire du Titus Pétange. « Lors du dernier vendredi que j’ai passé là-bas, l’entraîneur de l’équipe B (NDLR  : qui joue en D2 portugaise) avec laquelle j’évoluais m’a dit à quel point il avait aimé mon test. Il m’a expliqué que j’avais beaucoup de qualités. Évidemment, il a aussi glissé qu’il me restait deux ou trois choses à améliorer, mais tout en précisant que j’apprenais vite et que j’étais un jeune qui en voulait. Il devait écrire son rapport et le transmettre à sa direction. C’est elle qui doit prendre une décision », continue le numéro 10 pétangeois.

« De toute façon, le mercato s’est fermé voici dix jours et on m’a déjà prévenu, du côté de Pétange comme de Guimarães, que je terminerai le championnat au Titus. Donc, je me concentre sur ma deuxième partie de saison, afin de terminer cette dernière comme je l’ai commencée. » C’est-à-dire sur les chapeaux de roues, puisqu’il avait été élu, pour rappel, meilleur joueur des matches aller, selon les cotations que nous attribuons à chaque rencontre.

« Tout faire pour passer pro l’été prochain »

Avoir passé trois semaines à Guimarães a encore galvanisé ses ambitions. « J’ai vu de près ce qu’était le monde professionnel et surtout j’ai pu me rendre compte que j’avais la possibilité d’y réussir! L’été prochain, je vais tout faire pour le rejoindre! Que ce soit à Guimarães ou ailleurs », lance le Portugo-Luxembourgeois.

« Mon agent m’a dit que si je ne suis pas retenu au sein de l’équipe portugaise, j’aurais ma chance dans un autre club. Je ne sais pas où et ce n’est pas, à mes yeux, le plus important pour l’heure. Penser à tout ça, c’est la meilleure manière de rater la suite de la saison. Or un bon club passe par de belles prestations. Pour ça, il faut avant tout croire en soi, en ses possibilités, mais surtout rester les pieds sur terre. C’est ça, à mon sens, qui est le plus important. »

Des paroles sages qui montrent bien que ce garçon a la tête sur les épaules. Mais cela ne l’empêche pas de rêver de l’équipe nationale. « Si j’ai dans un coin de ma tête la rencontre qualificative pour la Coupe du monde du mois de mars face à la France? Oui, j’y pense », sourit-il. « Ce serait extraordinaire de pouvoir affronter ces Français. Mais si je ne suis pas retenu, ce n’est pas grave. Ce ne sera que partie remise. Il faudra que je continue à bosser pour encore m’améliorer. Je sais que j’ai les qualités pour évoluer un jour dans cette sélection. »

Julien Carette

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