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BGL Ligue [17e j.] – Le Fola revanchard face à Strassen


Edis Agovic et ses coéquipiers de Strassen ont bien envie de bousculer à nouveau le Fola de Mehdi Kirch. (photo Julien Garroy)

Pour ne pas perdre davantage de terrain sur le F91, se rattraper d’un début d’année poussif et prendre sa revanche sur un Strassen qui l’avait zigouillé à l’aller (4-2), le Fola a tout intérêt à embraser le Galgenberg, ce dimanche (16h) face à l’UNA en 17e journée de BGL Ligue.

Le week-end pourrait être très désagréable pour le champion en titre eschois s’il venait à perdre face à Strassen. Mais puisqu’il est invaincuà domicile, il n’y a pas de raison des’affoler, jurent les joueurs. Vraiment?

Strassen a changé de galaxie. Au moins pour les deux prochaines semaines, il sera à considérer par tout le monde non comme un promu qui réussit mais comme un outsider gênant, postulant officiel à l’Europa League.

C’est presque en égal que le Fola sera contraint, ce dimanche, de le recevoir. Parce qu’il a chuté au stade Jean-Wirtz à l’aller (4-2) et que l’UNA fait aussi partie des trois seules équipes à avoir accroché le F91 (2-2). « On verra bien, chez ceux qu’on appelle désormais nos concurrents directs, sourit Patrick Grettnich, qui aura réussi à prendre quatre points contre ces deux-là .» Pour l’heure, personne : le Progrès et Differdange ont pris un point en deux rencontres et la Jeunesse zéro en trois matches.

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« Mais ce n’est pas contre le Fola ou le F91 que se jouera notre éventuelle place européenne, poursuit Grettnich. Plutôt contre ceux qui sont autour de nous. Et si on perd au Fola, on peut se retrouver à cinq points de Differdange, qu’on rencontre le week-end prochain. Ils auraient alors la possibilité de nous mettre à huit points et alors l’Europe, on n’en parlerait plus… » Ça fait beaucoup de si. Ça en fait même tellement qu’on fera comme si on n’avait rien entendu.

Parce que depuis sept mois et demi, on a vu. Vu Strassen proposer du jeu, de l’envie, et prendre des points presque à chaque fois qu’il devait en prendre. Il ne sait toujours pas gérer ses matches, a besoin de partir dans tous les sens pour soulever des montagnes… mais ça marche. Pas de calcul. C’est un style. Ça marche.

L’aller au stade Jean-Wirtz avait marqué un vrai tournant dans la saison des deux clubs. Il avait permis d’oublier la thèse de l’euphorie pour définir le jeu et les résultats de Strassen. En coller quatre fin août au champion en titre avait permis de comprendre que la belle histoire de l’UNA allait durer. Et puis le contenu que l’ampleur du score s’était chargée d’envelopper avait laisser deviner entrevoir le visage d’un Fola pas toujours à l’aise loin de ses bases. Cela s’est confirmé ces dernières semaines, avec deux mauvais matches nuls à Mondorf (0-0) puis Rosport (1-1) pour entamer 2016.

Strasser n’a pas digéré le match aller

Mais ce n’est pas sur ces matches que Jeff Strasser a insisté ces derniers jours pour motiver ses troupes. «Le coach nous a rappelé qu’on s’était fait bouffer à Strassen, confie le latéral gauche Mehdi Kirch. Il nous a dit qu’il l’avait encore à travers la gorge et qu’il espérait que c’était pareil pour nous. Ce jour-là, on avait perdu contre une belle équipe et on avait été surpris qu’un promu ose faire le jeu contre nous. Mais cette fois, ce sera chez nous et on ne peut pas dire qu’on n’est pas avertis de la qualité de l’adversaire.»Mehdi Kirch dit vrai. Au Galgenberg, le club doyen a pris 22  points sur 24  possibles contre un médiocre 14 sur 24 à l’extérieur.

Le défenseur central Julien Klein abonde dans le sens de son coéquipier  : «Rien que par rapport au match aller, on doit gagner. On s’appuie clairement sur ce sentiment de revanche pour relancer la machine. On en a vraiment besoin si on ne veut pas être trop loin de Dudelange. Et on est aussi obligés de regarder derrière. Si on perd ce dimanche et que nos poursuivants gagnent, même pour l’Europa League, on n’aura plus trop de marge.»

Plus qu’effacer la gifle reçue fin août à Strassen, le Fola doit montrer que le 5-0 infligé à Wiltz au Galgenberg est plus conforme à son vrai niveau que les deux partages de point à Mondorf et Rosport. «On ne peut pas non plus pleurer, vu nos prestations, on ne méritait pas plus de points sur ces deux matches-là» , poursuit Klein, qui aura la lourde tâche de s’occuper du serial buteur de l’UNA Mickaël Jager, qui avait fait trembler les filets une fois lors du premier round.

Au cas où les Eschois n’auraient pas assez de motifs de motivation, ils peuvent, comme Mehdi Kirch, se souvenir «qu’à cause de la défaite de l’aller, on avait eu trois jours de break au lieu de quatre, on était tous dégoûtés» .

Matthieu Pécot et Julien Mollereau

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