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[BGL Ligue – 4e j.] Käerjeng, c’est fou mais c’est zéro


Alunni et ses coéquipiers ont passé une heure à courir après le score et leurs erreurs. Et c'était trop court pour refaire ce retard. (photo Luis Mangorrinha)

Mené 0-3 et incapable de convertir ses nombreuses occasions, le promu Käerjeng s’est enfin lâché pendant 1 heure, contre Rosport, ce week-end. En pure perte.

Incroyables d’efficacité durant la première demi-heure, les hommes de Patrick Zöllner ont offert à leur coach le premier succès de sa carrière sur les bords de la Sûre. Merci Karapetian…

Il y a quelque chose qui s’était déréglé du côté de Bascharage. Ça s’est passé pendant l’été, quand le staff a logiquement estimé que tout champion de PH qu’il est, Käerjeng va devoir réadapter son jeu, lâcher le ballon, devenir plus défensif. Sur le papier, c’est cohérent. Sur le terrain, le début de saison est une galère sans nom : visiblement, les hommes de Fiorucci ont perdu sur les deux tableaux à vouloir se réinventer. Ils savent encore attaquer, mais plus marquer et ils n’ont pas encore compris comment mieux défendre.

À la limite, il serait plus sage de ne pas tirer de conclusion définitive après un mois de compétition et de résumer la différence entre une lanterne rouge sans point et un Victoria qui décolle enfin, à un homme : Aleksander Karapetian. L’attaquant rosportois a dans chaque jambe les inspirations, le réalisme et le sang-froid qu’à l’autre bout du terrain, ni Julien Guérenne ni Thibaut Bourgeois n’ont dans leurs quatre gambettes réunies. Le Géorgien chipe d’abord un ballon à Dutot, d’une lenteur folle sur le coup, pour aller ajuster Winckel (1-0, 10e). Puis il s’échappe seul sur une ouverture lumineuse de Dos Santos et sert Steinbach plein axe (2-0, 20e). Et enfin, en déséquilibre, il dépose une tête compliquée au-dessus de Winckel, lobé (3-0, 28e).

Il a fallu que l’UNK touche le fond de la sorte pour enfin avoir le déclic qu’elle attend depuis le début du mois d’août. Avant ça, Bourgeois a vendangé un caviar de Hess au premier poteau (8e) et s’est montré trop lent pour couper un retourné de Benhamza (13e). Bref, tout le monde la tête dans le sac, lui aussi. Et puis d’un coup, on ne sait pourquoi ni comment, tout se débloque : Bourgeois tend enfin la jambe au bon moment sur un centre d’Alunni redressé par Teixeira au troisième poteau (1-3, 34e). Dutot voit sa tête plongeante claquée miraculeusement par Bürger (39e) et Guérenne la sienne s’écraser sur l’équerre (39e), mais Brix reprend lui comme il faut, des vingt mètres, un ballon mal repoussé et accroche le petit filet (2-3, 45e).

La folie continue après la pause

Survivre à un 0-3 quand tout les aurait autorisé à baisser la tête est à mettre au crédit des promus, encore vivants à la pause parce qu’à la demi-heure de jeu, ils ne perdent que 0-3 et pas à 0-4 après le missile de Dos Santos sur la barre. Leur retour des vestiaires montre qu’ils en ont dans le sac… mais qu’ils partent de loin : de trois semaines de retour parmi l’élite compliquées et d’une demi-heure d’horreur absolue. Bourgeois rate encore deux fois le ballon juste devant la ligne de but rosportoise (46e, 50e), Dutot à l’égalisation sur la tête mais décroise trop sur corner (60e).

Quitte à pousser, les Bascharageois se découvrent un peu et restent très friables dès que l’adversaire joue long. Heinz envoie ainsi Dos Santos raser le montant gauche de Winckel (61e) et Karapetian rate deux fois la balle de but, laissant filer sous son pied gauche un centre parfait de Kasel (67e) et étant repris au dernier moment par Fernandes (75e). L’UNK n’y arrivera pas. Elle reste bloquée à zéro.

Julien Mollereau

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