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Chelsea – Paris SG : Zlatan fera-t-il enfin ses preuves ?


À 34 ans, la carrière de Zlatan n'a été jalonnée que de titres nationaux. (photo AFP)

Depuis quatre saisons qu’il préside aux destinées de l’attaque du Paris SG, Zlatan Ibrahimovic n’a jamais été décisif dans les matches-couperets de Ligue des champions, mais sera, une fois de plus, peut-être la dernière, attendu à Chelsea, ce mercredi soir en huitième de finale retour.

Ses exploits à l’échelle du foot français sont remarquables, dignes d’en faire déjà un des meilleurs joueurs, sinon le meilleur, de l’histoire du Championnat de France. Mais c’est dans la plus grande compétition européenne, celle qui classe au Panthéon les plus grands compétiteurs, qu’Ibrahimovic doit une nouvelle fois faire ses preuves.

À 34 ans, sa carrière n’a été jalonnée que de titres nationaux, de l’Ajax Amsterdam (2001-2004) au PSG (depuis 2012), en passant par la Juventus (2004-2006), l’Inter Milan (2006-2009), le FC Barcelone (2009-2010) et l’AC Milan (2010-2012). Au crépuscule de sa carrière, le Suédois aura, à Stamford Bridge, une nouvelle occasion d’arracher l’étiquette qui lui colle en C1. Celle livrée par les statistiques: en 37 matches à élimination directe en Ligue des champions, Zlatan n’a inscrit que 8 buts, tous lors du match aller.

Certains ont tout de même pesé sur des qualifications, mais seul son doublé à Arsenal avec le Barça (2-2) au printemps 2010 a ouvert la voie à une demi-finale, la seule qu’il ait eue à disputer à ce jour (perdue face à l’Inter Milan).

Encore les Blues

Le dernier carré, Paris en est encore loin et il s’agit dans un premier temps d’en finir une bonne fois pour toutes avec ces diables de « Blues » que le sort s’acharne à mettre sur sa route depuis deux ans. Si en quart de finale 2013-2014 (élimination 1-3, 2-0) et en huitième 2014-2015 (qualification 1-1, 2-2 a.p.), « Ibra » n’avait pas influé sur les résultats, il est parvenu à corriger le tir il y a trois semaines en ouvrant le score. Certes avec un soupçon de réussite, son coup franc ayant été détourné par Obi Mikel.

Ce but et une prestation assez convaincante étaient venus à point nommé illustrer la force de caractère d’un joueur qui n’aime rien tant que « zlataner » les avis de ses contradicteurs. Et confirmer que le PSG a besoin de son icône pour espérer aller loin dans la compétition. Comme elle a aussi besoin d’un Edinson Cavani à la hauteur des enjeux. L’Uruguayen le fut, peu après son entrée en jeu, en donnant le court avantage (2-1) à défendre mercredi.

Exclu l’an dernier

Mais alors que le « Matador », en concurrence avec Lucas, est loin d’avoir la garantie de débuter au retour, Ibrahimovic sera scruté dès le coup d’envoi, lui qui passa totalement à côté du huitième de finale retour il y a un an quasiment jour pour jour (11 mars) en se faisant exclure dès la 31e minute. L’exploit, avec deux remontées au score, en prolongation, n’en fut que plus beau, mais il s’est écrit sans lui, presque à cause de lui. Pour peu, on en appellerait à la revanche.

Mais Ibrahimovic ne fonctionne pas ainsi, tout comme il se veut insensible à toute pression ou idée d’un déclin. Sa saison en est la preuve. Malgré deux premiers mois perturbés par des blessures, il est redevenu l’attaquant dominant de la L1 (23 buts en autant de matches). Il en est à 30 inscrits en 37 matches toutes compétitions confondues, soit déjà son total de l’exercice précédent. Auxquels il convient d’ajouter 13 passes décisives.

Des chiffres qui montrent que le Suédois est revenu à son meilleur niveau alors qu’il joue peut-être sa dernière saison avec Paris (son contrat prend fin le 30 juin). Le suspense ne cesse d’ailleurs de grandir quant à savoir si son aventure parisienne va se poursuivre au-delà.

Le Quotidien / AFP

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