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[Euro2016] Le Luxembourg peut enterrer Casillas


Iker Casillas est-il encore tout-puissant au sein de la Roja ? On dirait bien que non et le Luxembourg pourrait confirmer la tendance. (Photo AP)

Préféré à Casillas pour la première fois dans un match officiel, au stade Josy-Barthel, à l’aller, De Gea peut prendre définitivement le pouvoir lors du match retour.

Mickaël Ménétrier a de la mémoire. Lui se rappelle très bien de la façon dont Iker Casillas est arrivé au pouvoir en sélection espagnole. C’était en 2002 et le titulaire, Santiago Canizares, s’était brisé un flacon de parfum sur le pied quelques jours avant le début du Mondial en Corée et au Japon. Canizares était resté à la maison. Casillas s’était installé dans les buts. Début du règne.

C’est sur cette pathétique petite histoire que le portier du RFCU mise pour mettre en forme ses doutes sur l’épineuse question de savoir qui de De Gea ou Casillas sera dans les buts vendredi soir : «Del Bosque va commencer, lentement, à façonner l’équipe qu’il voudra aligner à l’Euro. Vendredi, on pourrait déjà commencer à savoir ce qu’il a en tête pour sa hiérarchie. En sachant que tout peut s’effondrer pour une broutille.» Ou une bouteille de parfum, donc…

Mais Ménétrier n’a pas tort. Pour Vicente Del Bosque, il va être temps de baliser le terrain. On est à neuf mois de la compétition et pour lui, il est déjà l’heure de commencer à trancher entre le portier de Manchester United, pour lequel toute l’Espagne s’est inquiétée en le voyant relégué sur le banc dans l’attente de son transfert vers le Real, et un Iker Casillas débarrassé de toute pression depuis son transfert vers Porto, où il retrouve une joie de jouer qui pourrait le rendre euphorique.

«Le sélectionneur doit avoir mal à la tête»

En octobre dernier, il y a un an, le destin de Casillas, longtemps intouchable dans les rangs de la Selección, a basculé au Luxembourg. Trois jours plus tôt, il avait coulé comme toute son équipe en Slovaquie (1-0). En disant le contraire parce qu’il est un gentleman, Del Bosque le lui avait fait payer : De Gea avait été titularisé au stade Josy-Barthel. Ce n’était pas la première fois. Mais la première pour un match éliminatoire. Cette passation de pouvoir de 2014 n’était que symbolique. Celle de 2015, encore contre le Luxembourg, pourrait être définitive.

Jusque-là, Del Bosque a ménagé tout le monde et en septembre, De Gea a gardé les buts face à la Macédoine alors que Casillas, trois jours plus tôt, avait œuvré contre la Slovaquie (pour une victoire 2-0 cette fois). La Roja ne pourra pas se permettre encore très longtemps de ne pas choisir et à Logroño, le couperet pourrait finir par tomber.

Enterré contre le Luxembourg Casillas ? Les portiers du Luxembourg, en fins observateurs des prestations des deux hommes, ne sont pas loin de le penser. «De Gea est jeune et l’Espagne ne peut pas ne pas penser à lui pour l’avenir immédiat», estime Arnaud Schaab, du FCD03. «Il est en effet temps de penser à passer à autre chose, poursuit le portier du Fola, Thomas Hym. De Gea est dans un meilleur état de forme. Ce qu’il fait depuis quelques semaines avec Manchester, ce n’est pas mal du tout. C’est un gardien moderne, qui a un meilleur jeu au pied et de meilleurs arrêts réflexes. En plus, les techniques ont évolué, notamment par rapport aux appuis. Casillas, il se couche beaucoup plus vite.» «Il y a aussi qu’il commet moins d’erreurs et qu’il est plus présent sur les ballons aériens», complète Charly Schinker.

Déjà mort Casillas ? Pas forcément. Contre une sélection comme l’est le Luxembourg, il pourrait avoir un atout majeur à sortir de sa poche : sa capacité à répondre présent s’il n’a que un ou deux arrêts à faire dans le match. «En ayant joué si longtemps au Real, estime Hym, il a appris à être là où il faut quand il faut contre de petites équipes.»

«Oui enfin, voir nos attaquants arriver devant lui, ce sera déjà pas mal, sourit Schinker. Je ne pense pas que ça se jouera là, sur le poste de gardien.» Pour le Luxembourg, effectivement, peut-être pas. Pour Casillas… peut-être. Beaucoup même.

«Leur sélectionneur doit avoir mal à la tête, hasarde Ménétrier. Mais s’il doit commencer à donner du temps de jeu de manière significative à De Gea, c’est maintenant s’il veut qu’il commence à prendre son espace au sein du vestiaire. Parce que de ce point de vue-là, Casillas a un poids largement supérieur !» Pour combien de temps encore ? Réponse vendredi soir.

Julien Mollereau

2 plusieurs commentaires

  1. Excusez-moi Messieurs on dirait que vous aves gaspillé du temps, du papier et de l’ancre pour rien…..ravisez -vs avant de balancer du n’importe quoi ! Cordialement !

  2. Un article dénué de sens, aujourd’hui iker a célébré sa 163 sélections…..Ni De Gea ni autre pourrait y accéder pour la simple raison que même a 34 ans il reste un titulaire indiscutable et un meneur d’homme !

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