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FC Metz : à Paris, Chris Phillips s’est largement racheté


Chris Philipps a livré un match plein et extrêmement costaud face au Paris Saint-Germain. (photo archives LQ)

Le FC Metz s’est certes incliné face au PSG (2-0), mais le milieu de terrain luxembourgeois, en délicatesse il y a trois jours face à Lens, a cette fois livré un gros match, mercredi soir.

Trois jours après une performance loin d’être satisfaisante en Coupe de France à Lens (défaite 2-0) et qui ressemble toujours à une énorme occasion de perdue, deux jours après l’annonce de l’arrivée de Fallou Diagne (Werder Brême) en renfort pour le milieu de terrain, Chris Philipps a livré un match plein et extrêmement costaud face au Paris Saint-Germain, mercredi soir.

Si cette version du FC Metz est autrement plus sérieuse que celle présentée au stade Bollaert dimanche (plus expérimentée avec notamment le retour de Cohade aux côtés de Philipps devant la défense), l’adversaire est aussi d’un tout autre calibre naturellement.

Et Philipps se retrouve, côté gauche des récupérateurs, entouré par près de 150 millions d’euros  : coincé entre Verratti (qui vaut 40 millions d’euros et qu’il avait déjà affronté avec les Roud Léiwen le 4 juin 2014 à Pérouse), Rabiot (12  millions), Cavani (40  millions) et Di Maria (55  millions), Philipps n’a pas semblé avoir plus d’explosivité que dans l’Artois, mais ses interventions, cette fois, sont tranchantes.

2 ballons grattés, 1 tacle et 2 tampons

Il y a, en première période, deux ballons grattés dont un à l’origine de la seule occasion de but nette des Grenats (14 e ), avec au bout d’un centre de Cohade, les deux poings d’Areola pour devancer Vion plein axe. Il y a un tacle plein d’autorité, dans sa surface, pour contrer Di Maria (12 e ) et même deux jolis tampons sur l’Argentin (41 e ) et Rabiot (43 e ) pour marquer son territoire.

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Bref à la pause, la réponse est claire, nette, précise  : si le FC Metz est dominé (25  % de possession de balle seulement) et est en réussite (mené 1-0 seulement), Philipps, qui s’est fait un «devoir d’être bon» en l’absence de la paire Doukouré-Mandjeck, tient le standing d’un match de gala. Et haut la main. Et d’ailleurs, lui qui avait coulé en deuxième période à Lens, maintient le niveau au retour des vestiaires.

Toujours pas de déchet dans ses relances (impeccables) même acculé seul devant sa surface par deux Parisiens (54 e ) et une intervention intelligente sur Ikoné qui va armer à l’entrée de la surface (48 e ). Bref, lui qui voulait incarner un point d’équilibre l’aura été contre la meilleure équipe de France (qui s’imposera 2-0 grâce à deux coups de tête sur corner de Thiago Silva).

C’est une défaite mais qui fait du bien, sauf peut-être à Vincent Thill, resté sur le banc et qui aurait bien aimé marquer le coup après sa première titularisation de sa carrière à Lens. Reste à confirmer ce week-end sur la pelouse du leader de Ligue 1, l’OGC Nice. Pour qu’on commence à pouvoir se dire que pour Philipps, il y a moyen de rester en Lorraine plutôt que d’aller voir ailleurs. Malgré Fallou Diagne…

Julien Mollereau

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