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[Ligue 2] Le FC Metz rate la marche


Christian Bekamenga et Metz n’ont pas été suffisamment inspirés en attaque pour dompter Le Havre. (Photo RL/Pascal Brocard)

La séduisante entrée en matière des Grenats, samedi face au Havre, est restée sans suite. Pire, ce FC Metz au double visage a trébuché pour la première fois à domicile (0-1), sous l’ère Hinschberger.

Deux vagues ont submergé Saint-Symphorien, samedi après-midi. La première empreinte d’une profonde tristesse après l’annonce de la disparition de Dominique D’Onofrio. La seconde marquée par une profonde frustration. Le FC Metz, séduisant par moments, a, en effet, laissé passer une belle occasion de prendre ses distances avec la concurrence.

Après quarante-cinq premières minutes globalement maîtrisées, rien ne laissait présager un tel scénario. Sauf, peut-être, ce manque d’efficacité devant le but havrais. Ou plus exactement dans la dernière passe. Les Messins, consistants, parvenaient à trouver les décalages sans pour autant inquiéter véritablement le gardien du HAC. Farnolle devait néanmoins s’employer sur une superbe reprise signée Ngbakoto (10e) avant d’accompagner du regard la frappe non cadrée d’Ikaunieks (26e) et le coup de tête de Palomino (40e).

À défaut de parvenir à créer le danger dans la surface havraise – exception faite de cette tête de Bekamenga dégagée par Chebake sur sa ligne (26e) –, les Lorrains tentaient leur chance de loin, à l’image de Candeias (10e, 29e). En vain… Rageant au regard de la prestation d’ensemble et du peu d’espace de liberté laissé au Havre où le seul Gimbert était parvenu, sans grande conviction, à s’approcher du but d’Oberhauser (17e).

« On a un peu dormi »

Mais, fidèles à leurs (mauvaises) habitudes, les Grenats allaient vite démontrer leur manque de maîtrise dans l’art du copier-coller. Pourtant, Philippe Hinschberger avait insisté sur cette importance d’être constant. Las, après la pause, ses joueurs se montraient beaucoup plus désordonnés, moins patients, plus brouillons. « C’était à peu près n’importe quoi », résumait, après-coup, l’entraîneur messin. Un air de déjà-vu… « On a un peu dormi pendant un quart d’heure à la reprise et notre adversaire en a profité », pestait, de son côté, Nuno Reis.

Le réveil s’avérait particulièrement douloureux. Bonnet, face à une défense mosellane nonchalante, plaçait une frappe anodine qui terminait au pied du poteau gauche d’Oberhauser (0-1, 57e). Le gardien messin allait devoir s’employer à nouveau face au milieu de terrain havrais (73e) puis devant Gimbert (80e), preuve d’une main-mise lorraine en chute libre. Groggys, Yeni Ngbakoto et ses partenaires tentaient de remettre de l’ordre dans la maison, mais le chantier restait à l’arrêt malgré un dernier coup de boule signé Diallo qui heurtait la barre de Farnolle.

« Les joueurs ont essayé de bien faire, ils ont mis de la bonne volonté mais cela a été insuffisant », concluait Philippe Hinschberger, dont l’équipe a quitté sa pelouse de Saint-Symphorien sur un échec. Le premier à domicile depuis le début de cette année civile.

S’ils conservent néanmoins leur troisième place sur le podium, la position des Grenats reste fragile, précaire et chancelante. À l’image de leur match… Oui, vraiment, ce samedi après-midi fut celui des regrets, de la frustration et d’une profonde tristesse.

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain Lorrain)

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