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Ligue 2 : Metz a tout à gagner dans ce derby


Le FC Metz pourra compter sur sa nouvelle arme fatale : Christian Bekamenga. (Photo : RL)

Messins et Nancéiens se retrouvent ce soir pour la seconde manche du derby. Fort de trois succès d’affilée, le FC Metz débarque sur la pelouse synthétique de Marcel-Picot avec une idée derrière la tête.

Troisièmes avec 42 points et à cinq longueurs du dauphin nancéien, les Messins connaissent parfaitement l’enjeu de ce déplacement à Marcel-Picot : solidifier leur place sur le podium et mettre la pression sur l’ASNL.

Le FC Metz a rendez-vous. Un rendez-vous en terre (bien) connue. Il ne se rendra d’ailleurs pas chez le voisin nancéien les yeux bandés. Au contraire. Depuis le début de l’année, les Messins attirent à nouveau les regards. S’il n’est pas encore question d’une lumière éblouissante, l’éclaircie vaut néanmoins le détour.

C’est avec l’uniforme (enfin rapiécé) de troisième de la classe, que les hommes de Philippe Hinschberger se présenteront, ce soir, sur la pelouse synthétique de Marcel-Picot. De quoi donner un peu plus de piquant à ce derby tant attendu, puisque les Nancéiens occupent la place juste au-dessus, après s’être fait piquer celle de major de promo par Dijon mardi dernier… Reste à savoir qui des deux candidats saura le mieux absorber les litres de pression qui coulent forcément à flot dès lors qu’il est question de derby.

Pour Yeni Ngbakoto et ses partenaires, il s’agira surtout de valider les bons points accumulés lors de leurs trois dernières prestations ponctuées par autant de succès. Il s’agira aussi d’évaluer leurs capacités à s’exprimer en terrain hostile chez un postulant à la montée.

Hinschberger : «Les Nancéiens sont favoris»

«Je suis un peu jeune à mon poste d’entraîneur du FC Metz pour savoir ce que vaut mon équipe à l’extérieur, souligne Philippe Hinschberger. À Valenciennes, on ne doit jamais perdre et pourtant… À Évian, j’ai vu du mieux, mais l’ASNL est autrement plus armée. C’est une équipe complète qui peut s’appuyer sur des joueurs d’expérience et qui sait user ses adversaires. Par leurs qualités et du fait qu’ils vont évoluer devant leur public, les Nancéiens sont, sur le papier, favoris.»

Sur le papier et sur leur terrain en plastique… «A priori, Nancy a plus l’habitude, mais on ne va pas découvrir le synthétique non plus, poursuit le technicien messin. Il va nous falloir être encore plus précis dans nos transmissions, voilà tout…»

Une autre manière, aussi, de confirmer les progrès observés dans le jeu même si les Mosellans traînent encore cette fâcheuse habitude de privilégier le travail à mi-temps, comme ce fut à nouveau le cas contre Laval. «J’aimerais évidemment qu’on soit plus performants dans la durée», glisse l’entraîneur messin.

En attendant, le FC Metz peut toujours s’en remettre à sa nouvelle arme fatale : Christian Bekamenga, auteur des quatre derniers buts de son équipe. Le tout en seulement trois sorties. «Si son ratio buts-occasions est assez épatant, je ne suis pas surpris de sa réussite, souligne l’entraîneur porte-bonheur de l’attaquant camerounais. Il est costaud dans sa tête et opportuniste. Ça marche, personne ne va s’en plaindre!»

Peut-être les Nancéiens… En tout cas pas les supporters du club à la Croix de Lorraine. Privés de déplacement en Meurthe-et-Moselle, ils compteront une fois encore sur leur serial buteur, mais aussi sur un collectif qui semble renaître de ses cendres et qui espère bien entretenir la flamme.

Si Philippe Hinschberger a bien tenté de dédramatiser l’événement – «Ça reste un match de foot» –, ce derby reste un rendez-vous à part dans une saison. Un rendez-vous en terre (bien) connue pour des Messins qui arrivent lancés

Jean-Sébastien Gallois

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