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PH (7e journée) – Hostert : Marchal attend une réaction


Les faux-pas enregistrés contre Kayl/Tétange (0-1) ou à Sandweiler (3-1) ne feront pas baisser les bras à Rudy Marchal. (Photo Julien Garroy)

Déçu par l’attitude de certains éléments, Rudy Marchal procèdera à certains changements, dimanche face au Swift. Pour le bien du groupe.

« Il n’y a pas le feu ! Vraiment, il n’y a pas le feu ! » Entraîneur d’une équipe de Hostert au rendement (3 victoires et 3 défaites en 6 matches) peu conforme à son statut de candidat à la montée, Rudy Marchal se montre apaisé et rassurant, même s’il souhaite toutefois faire souffler un vent nouveau au sein de son groupe. Mieux vaut donc éviter au préalable la moindre étincelle…

Dimanche dernier, depuis son banc, Rudy Marchal n’était pas aussi calme. Furibard, il venait de voir ses protégés se faire gifler à Sandweiler (3-1). « Trop gentils, trop naïfs », lâche-t-il en forme de reproche à ses joueurs tombés, semble-t-il, dans le panneau tendu par leurs adversaires.

Un faux pas semblable à celui commis à domicile contre Kayl/Tétange (0-1, 3 e j.). Deux adversaires jouant « à onze derrière » et déployant un engagement physique «limite» pas suffisamment sanctionné aux yeux d’un entraîneur qui s’inquiète pour « l’intégrité des joueurs ». Dimanche, Drif manquera la réception du Swift en raison d’une fracture de la clavicule. Séquelle de dimanche dernier…

«Ne pas juste penser à sa petite pomme»

Mais si Hostert pointe actuellement au 5 e rang à sept longueurs de Canach, le leader, le technicien ne s’inquiète guère : « La saison est longue et, à la fin, on sera parmi les deux premiers. » Et l’équipe retrouvera donc une BGL Ligue qu’elle a quittée au printemps dernier après une saison calvaire que n’a pas connue Rudy Marchal. L’ancien de la maison effectuait ses premiers pas d’entraîneur en France.

Cet été, il fut invité à les poursuivre au Grand-Duché dans un lieu dont il apprécie les caractéristiques : « On est dans un village, mais c’est un super club où chacun peut compter sur l’autre. Si un joueur a un pépin, il peut aller voir les dirigeants qui l’écouteront et essayeront de l’aider. »

En contrepartie, le joueur doit s’intégrer, s’impliquer et, surtout, ne pas tricher. « Ne pas penser juste à sa petite pomme », glisse le technicien, qui n’a pas forcément apprécié l’attitude de certains de ses éléments. « Au milieu, j’ai beaucoup de joueurs et donc d’options, et Thomas (Fullenwarth) n’a pas encore joué une minute cette saison. Ben, il n’a jamais traîné les pieds », explique le technicien qui souhaite donc insuffler une énergie positive à un groupe composé d’éléments dont il n’est pas à l’origine de la venue.

Après six journées de championnat, le résultat n’est pas optimal. « Neuf points sur 18, c’est insuffisant », admet Marchal, qui modifiera quelque peu son effectif, ce dimanche. Ainsi, San Andres pourrait ne pas figurer dans le groupe, tandis que Louadj, auteur d’un début de saison faiblard, pourrait commencer la rencontre sur le banc. « Il nous faut de l’énergie positive et, quitte à perdre, je préfère que ce soit avec une équipe dotée de peut-être moins de qualités, mais qui aura tout donné. »

Rudy Marchal craint-il un quatrième revers, ce dimanche ? « Non, je suis même content d’affronter le Swift qui cherche toujours à jouer le jeu et se refuse à le fermer… »

Charles Michel

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