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PH – Tarik Kharif fait les beaux jours de Remich


Tarik Kharif (premier en bas à g) fait figure de patron, au sein du promu. (Photo : Tageblatt)

Ex-professionnel qui s’adonne pour son plaisir à des trails, Tarik Kharif fait, depuis trois saisons, les beaux jours de Remich.

L’ancien messin est l’un des hommes forts de l’US Remich/Bous qui s’en va défier Kayl/Tétange, ce dimanche.

Les artères de Tarik Kharif ne feraient pas leur âge. À bientôt 39 ans – il les fêtera le 16 septembre – le natif d’Épinal, formé au FC Metz et passé ensuite par Caen, La Gantoise, Mons, Millwall ou bien encore le Fola, impressionne toujours autant par son activité physique dans l’entrejeu. «Il a encore un très gros volume de jeu», assure Tino Marasco, son entraîneur à l’US Remich/Bous, qui apprécie l’attitude de cet ex-pro à l’aube de sa carrière. Une carrière qui va donc s’achever le long de la Moselle luxembourgeoise.

Dans un petit club sans prétention qui vient d’atteindre, pour la première fois de son histoire, le deuxième échelon du football luxembourgeois. Une sorte de graal auquel le Marocain a contribué en participant à cette aventure, débutée il y a trois saisons en D2. En guise de remerciement, Kharif croyait que l’US Remich/Bous le laisserait goûter à une retraite bien méritée. Même pas. «Normalement, je devais arrêter. Je voulais arrêter. Mais on m’a dit : « Ah bon, tu ne veux pas jouer avec nous en PH? »» Kharif a cédé, prolongeant son bail d’une saison. La dernière? «Comme joueur, peut-être», glisse l’intéressé qui, dans la foulée, assure ne pas vouloir forcément rester dans le monde du football. Il y a deux saisons, après un différend avec Rippinger, l’entraîneur de Remich de l’époque, Kharif s’arrêtait six mois.

Un petit trail de 55 bornes…

«Le football ne m’a pas manqué. D’ailleurs, en dehors de très belles affiches de Ligue des champions, je ne regarde pas de match», affirme celui qui, depuis trois ans, s’adonne assidûment à la course à pied et compte quelques épreuves à son actif. Comme les 30 bornes du trail du Saint-Quentin à Longeville-lès-Metz, les 55 de celui du Pays d’Argonne qu’il a bouclé en 5 h 43’18 » ou bien encore le semi-marathon ING (1 h 32′). Un goût pour l’effort en solitaire tranchant dans le milieu du football où «c’est déjà compliqué de demander à des gars de faire dix tours de terrain».

À Remich, Tarik Kharif prend part à un projet qu’il voit grandir et avancer «selon les plans» d’Eric Breckler, le manager. Quand on lui demande ce qu’il ressent à l’idée d’y finir sa carrière de joueur, lui qui a fait ses classes avec Jeff Strasser au FC Metz, il se marre : «Je m’attendais à cette question et ça me fait rire. Cet après-midi (NDLR : vendredi), un ami d’enfance que je n’avais pas vu depuis très longtemps m’a demandé comment je vivais psychologiquement le fait de jouer à Remich. Je lui ai dit qu’à mon âge, l’important est de pouvoir transmettre et faire profiter les autres de mon expérience. Tout en essayant toujours de donner le meilleur de soi. De montrer l’exemple.» Et ce, encore une saison avant de pouvoir offrir davantage de temps à ses trois enfants.

Charles Michel

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