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RFCU : qui pour succéder à Smaïli ?


Le Racing n'a plus remporté une rencontre de championnat depuis la fin du mois de novembre. Les cinq dernières défaites de rang ont été fatales à Sami Smaïli. (Photo Julien Garroy)

Arrivé en début de saison, Sami Smaïli n’aura pas fait de vieux os dans le club qui lui a signifié son renvoi lundi. Reste à lui trouver un successeur qui ne sera pas Marc Thomé ni Olivier Ciancanelli.

LA DÉCISION EST TOMBÉE LUNDI

Comme la saison dernière, le RFCU ne finira pas la saison avec l’entraîneur qui avait commencé celle-ci. Pratiquement un an jour pour jour après le départ de Fabien Matagne, c’est cette fois Sami Smaïli qui s’est vu montrer la porte de sortie. La nouvelle a été annoncée lundi soir aux joueurs lors d’une réunion qui a remplacé la séance prévue initialement. Une réunion lors de laquelle Smaïli n’était pas présent.

«J’étais au courant de tout depuis l’après-midi. Sami et la présidente avaient eu une entrevue en fin de matinée. La décision qui a été prise m’a un peu surpris, je l’avoue», expliquait mardi Philippe Ciancanelli, l’entraîneur adjoint. Une décision prise d’un commun accord selon ce qui a été compris par le groupe. Celui-ci était-il toujours derrière l’entraîneur en place ? «Oui, il me semble», continue l’adjoint. «Certes, il y a eu quelques discussions avec certains joueurs, dont la presse avait fait écho (NDLR : concernant notamment l’attaquant Julien Jahier), mais rien qui n’avait pu se résoudre entre hommes entre quatre yeux.»

CE QU’ON REPROCHE À SMAÏLI

C’est avant tout le bilan chiffré qui est reproché à l’ancien du Stade de Reims (où il a joué) ou de Charleville-Mézières. La défaite 3-2 à la Jeunesse Canach a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Le Racing n’a plus remporté une rencontre de championnat depuis la fin du mois de novembre et reste sur un 0 sur 15 qui l’a fait passer du statut de candidat à la quatrième place (qui pourrait se révéler européenne) à celui de potentiel barragiste ou relégable. «ll faut dire qu’on a eu pas mal de poisse avec beaucoup de blessés et des suspendus dans des mauvais moments», confesse encore l’adjoint.

QUI COMME SUCCESSEUR ?

Philippe Ciancanelli s’occupait mardi soir de la séance qui était programmée. Mais contrairement à la saison dernière, où il avait assuré (dans un premier temps en duo avec Michaël Ménétrier, puis seul) la fin de saison, il ne devrait pas prolonger l’aventure trop longtemps cette année.

Après deux techniciens français, la direction du RFCU est à la recherche d’un nouvel entraîneur qui, a priori, devrait être luxembourgeois. La présidente, Karine Reuter, et son vice-président, Alain Gross, se sont mis en chasse. Deux hommes ont déjà été contactés : Marc Thomé (ex-Differdange, Grevenmacher, Rumelange…) et Olivier Ciancanelli (ex-Progrès, Steinfort… aujourd’hui en place à Belvaux en Division 1), le frère de Philippe. Mais la fratrie Ciancanelli, qui avait déjà bossé ensemble de concert à Steinfort, Mondercange et Rodange, ne devrait pas être réunie sous le pavillon du RFCU, les deux entraîneurs cités ci-dessus ayant apparemment poliment décliné l’invitation. La rumeur évoquait aussi les noms de Roland Schaack (ex-Käerjeng, Differdange…) et Guy Hellers, sans qu’on puisse véritablement savoir s’il ne s’agissait que de noms lâchés en l’air.

Mais quoi qu’il en soit, on peut penser que les CV d’autres techniciens ont dû être nombreux à tomber ces dernières heures sur le bureau des dirigeants du club de la capitale. Il faut dire que le futur entraîneur aura un beau challenge à relever. En championnat bien évidemment, où il faudra tout faire pour relever la tête et éviter de trembler jusqu’au terme de l’exercice. Mais aussi en Coupe du Luxembourg. Car le Racing est toujours en lice alors que la compétition en est au stade des quarts de finale. Et le sort a voulu que les Racingmen se rendent à Etzella, un club de PH. Une place en demi-finale est donc bien envisageable, voire mieux encore…

LE MATCH FACE À PÉTANGE

Si le nom du successeur de Sami Smaïli est espéré pour cette semaine ou la suivante, pour l’heure, Philippe Ciancanelli s’est mis en tête, quoi qu’il arrive, de préparer la rencontre de championnat prévue dimanche. «Je fais ce qu’il y a à faire. On va prendre le pouls du groupe, puis essayer de recadrer les choses et continuer à travailler pour repartir de l’avant», expliquait l’entraîneur intérimaire, dont les joueurs auront fort à faire ce week-end avec la venue d’une équipe de Pétange qui voudra prouver que la défaite du week-end dernier face à Hamm n’était qu’un petit incident de parcours.

Dans les rangs du RFCU, la décision forte prise par la direction semble, en tout cas, déjà porter ses premiers fruits puisque le groupe présent à l’entraînement mardi soir a semblé remobilisé comme jamais. C’est souvent le cas lorsqu’un entraîneur est poussé vers la sortie. Reste à voir maintenant si cela sera suffisant pour renverser la vapeur dès ce dimanche…

Julien Carette

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