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Sélection nationale – L’attaque repasse par la case départ


Maurice Deville et l'attaque ont manqué de presque tout le mois dernier. Comment exister en Espagne ? (Photo : Archives LQ)

Deville se contente toujours de bribes de matches à K’slautern et Joachim a disparu de la circulation à Burton. On fait quoi?

Le sujet n’a pas autant d’importance qu’il y a un mois, avant d’aborder les rencontres face à la Macédoine et au Belarus, mais avant l’Espagne et la Slovaquie, cela reste troublant.

On n’en finit plus de se reposer encore et encore la même question : quand diable la très inquiétante attaque luxembourgeoise se reprendra-t-elle enfin en main? Les statistiques disent depuis quelques temps la profondeur du mal : à Logroño, vendredi, aucun joueur habitué à évoluer en pointe n’aura plus marqué depuis un an et le nombre de tirs cadrés par rencontre baisse, à l’heure actuelle, dans des proportions assez significatives. De 5,4 en 2013, on était passé à 3,7 en 2014 et l’on en est, avant d’affronter ces deux monstres que sont l’Espagne et la Slovaquie, à 1,8 en 2015.

Bref, la tendance est inquiétante et ce n’est pas le temps de jeu, déjà pas bien épais, dont bénéficiaient les deux têtes de pont professionnelles que sont Maurice Deville et Aurélien Joachim, au mois d’août, et qui ne s’est pas amélioré du tout en septembre, qui a de quoi rassurer. Le premier, s’il a joliment confirmé en continuant d’accumuler les entrées en jeu en 2e Bundesliga, n’était pas dans le groupe vendredi, et l’on pourra un peu mieux mesurer les progrès effectués par le garçon au niveau mental, dès ce soir, contre Sandhausen, face à une équipe qui est au coude à coude avec son Kaiserslautern.

De son côté, Joachim n’a plus remis un seul orteil sur le terrain en League One, et c’est à se demander si Jimmy Floyd Hasselbaink se rappelle encore de lui : même quand son Burton a besoin de scorer, Joachim reste sur le banc!

«Maurice et Aurélien? J’attends de voir»

Dans ces conditions, les deux, à l’association si peu porteuse face à la Macédoine, puis au Belarus, ont-ils moyen d’exister ensemble contre l’énorme Roja? Pour commencer à répondre à cette question, Luc Holtz, vendredi, avait préféré commencer par contourner le problème : «Je peux aussi parler de ceux qui jouent en DN. Bensi et Turpel ont bien plus de temps de jeu au Fola et au F91 qu’il y a un mois. On l’a vu quand on a travaillé du spécifique en début de stage : ils sont dans de bien meilleures dispositions.» Ce qui ne veut pas dire qu’ils partent avec les faveurs des pronostics face à leurs illustres coéquipiers, même si ces derniers en sont réduits pour l’heure à jouer les utilités dans leurs clubs respectifs : «J’attends de voir Maurice et Aurélien pour me faire une image. Mais même s’ils ne jouent pas, ils s’entraînent six à huit fois par semaine, effectuent un travail spécifique et auront une grande motivation de se montrer.»

On prend les mêmes et on recommence, histoire de voir si, par miracle, cette fois, la mayonnaise prend? Le mois dernier, contre Charleroi, Deville avait planté un doublé et montré une activité et une attitude de seigneur. Mais Dave Turpel, en 45 minutes, avait aussi montré de très belles choses (deux buts également) qui n’avaient pas suffi aux yeux de Luc Holtz. Contre Sandhausen, il faudra bien ouvrir les yeux afin de savoir s’il faut une redistribution des tâches…

Julien Mollereau

Luxembourg – Sandhausen, ce soir, à 19 h, à Wiltz.

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