Accueil | Actualités | Sea Shepherd poursuit le Marineland d’Antibes

Sea Shepherd poursuit le Marineland d’Antibes


Les actions se multiplient contre la réouverture du Marineland d'Antibes. Après Peta il y a quelques jours, c'est au tour de Sea Sheperd. (Photo AFP)

L’association écologiste Sea Shepherd a dénoncé dimanche la réouverture du Marineland d’Antibes, et annoncé avoir assigné le plus grand parc d’attractions marin d’Europe pour « maltraitance animale » et « pollution volontaire ».

« Nous sommes contre le maintien d’orques en captivité car ce n’est tout simplement pas leur place », a déclaré Paul Watson, fondateur de l’ONG, spécialisée dans la défense des océans, parfois par des actions coup de poing controversées.

L’association explique avoir assigné le parc devant le tribunal correctionnel et précise qu’une audience aurait lieu en septembre prochain. Le parc était déjà visé par une enquête préliminaire ouverte après la plainte de trois associations françaises pour « actes de cruauté envers les animaux ».

« Pénitencier marin »

L’assignation de Sea Shepherd vise les conditions dans lesquelles les animaux vivent, « un pénitencier marin » ainsi que la façon dont le parc a géré les dommages consécutifs aux inondations d’octobre qui ont ravagé la Côte d’Azur, a précisé l’association.

Cette annonce précédait un rassemblement dimanche après-midi devant Marineland de quelque 250 manifestants et anti-delphinariums. Dénonçant « les conditions de vie en captivité des animaux sauvages dans les parcs zoologiques marins », ils ont déployé devant l’entrée une banderole invitant la direction à débattre de ces sujets.

Réouverture après six de travaux

Marineland est rouvert depuis lundi, après six mois de travaux en raison des dégâts provoqués par ces inondations meurtrières. De nombreux animaux sont morts après ces intempéries. Une semaine après les inondations, une orque de 19 ans, Valentin, avait succombé selon la direction à une « torsion de l’intestin ».

Un nouveau directeur a été nommé et Marineland a annoncé une approche plus didactique, sans renoncer pour autant aux spectacles d’orques, toutes nées dans le parc.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.