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Valls : « La CGT ne fait pas la loi dans ce pays »


"Il n'y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2", a prévenu Manuel Valls. (Photo AFP)

Le Premier ministre Manuel Valls a écarté mercredi une « remise en cause » de l’article 2 du projet de loi travail sur les accords d’entreprises, l’un des plus contestés, répétant qu’il n’y aurait pas de retrait du texte.

« La CGT ne fait pas la loi dans ce pays », a-t-il lancé à l’Assemblée nationale au sujet des blocages organisés par la centrale syndicale, après plus de trois jours d’absence pour un voyage au Proche-Orient. Le Premier ministre a voulu être « très clair » : « il n’y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l’article 2, car c’est le cœur de la philosophie du texte », a-t-il martelé devant les députés lors de la séance des questions au gouvernement.

« Revenir sur ces dispositions, je cite, ce serait porter un coup dur aux salariés car ils perdraient le bénéfice des nouveaux droits que ce texte leur accorde », a répété Manuel Valls, reprenant des propos du secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui s’est rallié au soutien du projet de loi après avoir obtenu des modifications, début mars. Manuel Valls a de nouveau fustigé l’attitude de la CGT, disant agir « pour les Français et pour que notre économie ne soit pas asphyxiée par quelques-uns » et assurant qu’ « aucune option » ne serait « écartée » pour lever les blocages. « Ceux qui bloquent les sites pétroliers ne sont pas concernés par la loi travail », a-t-il en outre plaidé. Avant d’attaquer : « Ceux qui voudraient nous faire croire par exemple qu’il est possible d’arrêter une centrale nucléaire jouent un jeu étrange. »

« Qu’il y ait des oppositions (…), qu’il y ait un débat dans le pays, c’est normal, c’est la démocratie. Qu’il y ait des blocages qui mettent en cause la vie quotidienne des Français qui vont travailler, qui ont pour objectif de bloquer le pays, et pas seulement de faire tomber le gouvernement, ça, c’est inacceptable », a encore tempêté le Premier ministre.

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