Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le festival de l’été messin s’élance pour près de trois mois de spectacles, concerts, étapes artistiques et innovations numériques, complètement gratuits. Voici cinq bonnes raisons de s’y rendre.
Le parvis de la cathédrale Saint-Étienne de Metz a vécu, vendredi soir, le premier épisode de sa grande transformation numérique estivale, avec le lancement de son mapping vidéo architectural. La tête d’affiche d’un festival à découvrir absolument.
Ça commence fort !
Pour le lancement de cette première édition, le festival Constellations englobe (et développe) Ondes messines. Depuis trois ans, cette série de concerts lance la saison estivale. En tout, et jusqu’à dimanche, une vingtaine de concerts sont programmés avec, en tête d’affiche, le binôme Fakear et Møme, la fine fleur de l’électro française, samedi soir.
Aujourd’hui, les distorsions lumineuses de la cathédrale de Saint-Étienne seront précédées d’un grand DJ set live d’EZ3kiel, le groupe français à l’origine de la musique qui accompagne le mapping vidéo. Sans oublier un grand concert de l’Orchestre national de Lorraine, au cours duquel les musiciens classiques reprendront les plus grands tubes de Daft Punk, Massive Attack et consorts, devenus des standards de la musique électronique !
C’est varié
Il y en aura pour tous les goûts. Le festival Constellations s’articule comme un grand patchwork avec 400 rendez-vous artistiques, soit 150 spectacles et 300 artistes invités. Les différents points forts, étapes du parcours d’un kilomètre intitulé Pierres numériques, mêlent les découvertes, disséminées un peu partout au centre-ville. Pour les voir? Il suffit de suivre la constellation d’étoiles taguée au sol.
Le festival regroupe également bon nombre d’incontournables qui rythment la vie estivale messine (les fontaines dansantes, les fêtes de la Mirabelle, les grands moments du festival Hop hop hop…), mais aussi de la danse, du cinéma, du théâtre, des expositions (avec notamment un partenariat avec le Centre Pompidou-Metz). Et puis, il y a aura l’événement de l’été : la venue exceptionnelle de Catherine Ringer, avec le traditionnel spectacle pyrotechnique des fêtes de la Mirabelle !
C’est exigeant !
La pierre angulaire du festival, ce sont les arts numériques. Constellations s’est volontairement affiché comme précurseur dans le domaine pour projeter, détourner, entendre et diffuser des mélanges ultra-créatifs. Mapping architectural intitulé Lux Animae et son ballet contemporain d’images, mais également huit autres étapes de création : chacun picore, pioche à son rythme et devrait en prendre plein les yeux avec des œuvres créées par des artistes nationaux, internationaux ou locaux.
C’est gratuit
Pour les visiteurs, les installations, spectacles, concerts, la découverte : tout est complètement gratuit ! En revanche, Constellations, c’est un budget de 1,15 million d’euros cofinancé par l’Europe (400 000 euros), la Ville de Metz (300 000 euros), les institutions culturelles (200 000 euros), la région Grand Est (100 000 euros), le mécénat (100 000 euros) et Metz Métropole (50 000 euros).
C’est long !
Sur la longueur : c’est une nouvelle manière de concevoir les festivals estivaux. Une méthode qui a déjà fait ses preuves à Nantes ou encore au Havre. Constellations s’étend jusqu’à mi-septembre. Le catalogue de rendez-vous se tiendra tous les jeudis, vendredis et samedis. Vous aurez bien le temps de faire un petit tour à Metz, non ?
Lisa Lagrange (Le Républicain Lorrain)
