Islamistes arrêtés à Metz : le projet d’attentat pas établi

Une source policière messine estimait dimanche, après les révélations faites par les quotidiens marocains ce week-end, que la population de Metz ne devait pas s’inquiéter.

Selon France Bleu Lorraine, le parquet antiterroriste de Paris a, par exemple, formellement démenti le fait que ces deux personnes arrêtées à Metz allaient commettre un attentat. Une source policière a également rappelé à la radio régionale française que si les deux hommes fomentaient bien un attentat, ils auraient été longuement interrogés par la police française et pas seulement expulsés dans leur pays d’origine. Cette affaire de Metz intervient alors que la France craint de nouveaux actes terroristes sur son sol.

Le procureur de Paris, François Molins, chargé des enquêtes sur les attentats jihadistes, a ainsi rappelé, vendredi, dans les colonnes du journal Le Monde, que «l’affaiblissement de l’État islamique renforce le risque d’attentat» en France. Selon lui, 2 000 Français sont partis, en transit ou souhaitent se rendre en Syrie, dont environ 700 sont sur zone.