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La Transfrontalière, pour courir à cheval sur la frontière


L’Université de Belval et son architecture étonnante : les coureurs de la Transfrontalière la verront de près… (Photo : RL)

Rayée du calendrier en 2010, La Transfrontalière d’Alzette-Belval est de retour ! Dimanche 13 novembre, un parcours de 15 kilomètres sera proposé aux amateurs de course à pied, à cheval sur les sols français et luxembourgeois.

C’ était une tradition qui unissait un certain nombre de communes de part et d’autre de la « frontière » entre la France et le Luxembourg. » Une tradition qui s’était éteinte, en 2010, vingt-cinq ans après avoir vu le jour, et que le Triathlon Grand Villerupt (TGV54) a décidé de ramener à la vie : dimanche 13 novembre, jour de clôture du prochain Festival du film italien, La Transfrontalière sera de retour sur le calendrier des manifestations sportives.

Avec le GECT Alzette-Belval

Cette (re)naissance a été annoncée la semaine dernière, à Villerupt, commune qui abritera le départ et l’arrivée de cette course pédestre longue de 15 kilomètres. « Nous sommes dans la salle qui accueille des événements importants, tels que les mariages ou les différentes conférences de presse du Festival du film italien. Et aujourd’hui, nous sommes là pour évoquer la nouvelle Transfrontalière, c’est dire l’importance que nous accordons à cet événement », précise le maire, Alain Casoni.

Aux côtés de ce dernier ? Les représentants du TGV54, son président Sébastien Weber et son vice-président Julien Roger, Lucien Piovano, le maire d’Audun-le-Tiche, localité figurant elle aussi sur le tracé, mais aussi Marine Camps, chargée de missions au GECT (Groupement européen de coopération territoriale) Alzette-Belval. L’organisme a été créé en 2013 avec l’objectif de rapprocher les populations. Il regroupe depuis les huit communes de la Communauté de communes du Pays-Haut/Val d’Alzette et les quatre communes luxembourgeoises d’Esch-sur-Alzette, Sanem, Mondercange et Schifflange. Il a été l’une des chevilles ouvrières du projet, qui a également reçu le soutien de la ville d’Esch-sur-Alzette.

« Travailler les liens sportifs »

Au-delà des considérations sportives et historiques qui ont conduit l’ensemble des partenaires à relancer la Transfrontalière, le développement des relations avec les voisins luxembourgeois a aussi pesé dans la balance, notamment dans le coin villeruptien. « Sur Villerupt, 2 500 personnes vont travailler au Grand-Duché au quotidien, par exemple. Nos relations sont aussi culturelles, éducatives, commerciales. Nous voulons désormais prolonger ce phénomène en travaillant les liens sportifs », note Alain Casoni.

Dans cette optique, les organisateurs ont opté pour un parcours placé sous le signe de l’originalité. « Il était hors de question de nous contenter d’un copier-coller de ce qui existe déjà. Les coureurs, aujourd’hui, veulent de la nouveauté, de la découverte , explique Julien Roger. Et il y en aura. Que ce soit au niveau du tracé, avec des terrains et des paysages variés (lire par ailleurs) , ou de la distance. Un 15 km, ce n’est pas courant. Ce sera novateur et ludique. » Et tout sera mis en place pour encourager la participation des adeptes luxembourgeois : sur le site d’inscription, ceux-là trouveront en effet un modèle de certificat médical qu’il leur faudra faire remplir par leur médecin. Non exigé au Grand-Duché, ce document est indispensable pour participer à une course pédestre sur le sol français. Comme quoi, il y a encore du chemin à parcourir pour parvenir à l’uniformisation.

Cédric Brout (Le Républicain Lorrain)

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