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Nancy : une pastille radioactive disparaît d’un laboratoire


Perte ou acte malveillant, aucune hypothèse n'est exclue. (illustration Editpress)

Une pastille de cobalt 57, « source faiblement radioactive », a disparu du coffre-fort d’un institut de recherche scientifique de Nancy, sans que l’on puisse dire pour l’instant si elle a été perdue ou volée, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.

La disparition de ce matériel « de très petite taille », a été constatée mardi « à la suite d’un déménagement de service », a précisé François Pérain, le procureur de Nancy, confirmant une information du quotidien l’Est Républicain.

La source radioactive était stockée à l’intérieur d’un coffre-fort dans un laboratoire de recherche en science des matériaux de l’Institut Jean-Lamour, mais « plusieurs personnes avaient la possibilité d’y accéder », selon le magistrat. À ce stade de l’enquête « on ne sait pas si c’est une perte ou un acte malveillant, mais aucune hypothèse n’est exclue », a ajouté le procureur.

« On ne s’explique pas cette disparition. On a perdu la trace de cette source faiblement radioactive (…) Le risque est faible. Un contact rapproché et extrêmement prolongé est susceptible d’occasionner des brûlures », a confié à l’Est Républicain Pierre Brunet, le directeur-adjoint de l’institut Jean-Lamour.

Le cobalt 57, destiné à la recherche, est « notamment utilisé pour la détection du plomb dans les peintures », selon cette même source. Le service régional de la police judiciaire de Nancy s’est saisi de l’enquête.

Le Quotidien/AFP

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