Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La prise en otage d’un psychologue par un détenu armé de la maison centrale d’Ensisheim, en Alsace s’est achevée sans effusion de sang au bout de sept heures de négociation.
« L’otage a pu être libéré grâce à la négociation qu’a menée le GIGN », a annoncé jeudi en fin de journée le préfet du Haut-Rhin Pascal Lelarge, soulignant que le dénouement était intervenu « de manière tout à fait rapide ».
Un coup de force qui avait pour but de protester contre l’administration pénitentiaire. « Je détiens actuellement le psychologue et je tiens une lame sous sa gorge. Je sais que je vais encore prendre mais je veux que mon affaire soit médiatisée ». Mickaël Gilgenmann, 27 ans, a joint Les Dernières nouvelles d’Alsace jeudi matin par téléphone, affirmant être en possession d’un manche prolongé d’une lame de rasoir.
L’homme, détenu récidiviste, est incarcéré depuis un an à la maison centrale d’Ensisheim, en Alsace.
Coutumier du genre
C’est à cause d’une histoire de funérailles d’un proche suivi d’un dépôt de plainte contre les gendarmes de Mulhouse que le détenu a décidé de réaliser cette prise d’otage dans l’infirmerie de la prison.
L’homme semble coutumier du genre. Déjà condamné à diverses reprises pour des faits de vols, vols en réunion et outrages, il l’a été plus récemment pour deux affaires similaires de prise d’otage en prison à Toul et Metz-Queuleu.
Le Républicain lorrain
