Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Un maillot déchiré a jeté le trouble sur toute la deuxième période du Victoria Rosport, face à Käerjeng, ce dimanche.
Aleksander Karapetian est retourné aux vestiaires, à la pause, en retirant son maillot n° 87. Et pour cause, ce dernier avait été déchiré… par ses soins : «J’étais furieux d’avoir raté la dernière occasion», sourit-il. Curieux tout de même qu’il soit revenu avec le n° 18 de Philippe Werdel sur le dos («Ne me demandez pas pourquoi on n’avait pas de maillot de rechange, demandez à mes dirigeants»), une fantaisie vestimentaire qui a intrigué jusqu’aux spectateurs, un peu perdus.
Et qui l’ont été encore plus quand Werdel est effectivement rentré avec le maillot de Cardoso sur le dos. Un petit blond qui pénètre sur la pelouse flanqué par le speaker du stade du nom d’un grand noir, joli. Du grand n’importe quoi renforcé par la rentrée de Poloshenko… qui ressemblait dimanche furieusement à Isaias Cardoso. C’est sans doute parce que c’était lui… mais avec le maillot de Poloshenko.
«Nous avions été prévenus, explique l’arbitre de la partie, M. Richartz, qui écarte toute polémique. Mais après, ça a été un effet domino, tous les noms ont été décalés.» Bref, on aura bien rigolé, mais on ne saurait trop demander au Victoria de se déplacer, désormais, avec quelques maillots de rechange.
J.M.
