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Agressions de Cologne : un suspect relaxé en plein procès


La plaignante n'ayant pu reconnaître à la barre son supposé agresseur, les charges ont été abandonnées en plein procès. (Photo AP)

La justice allemande a renoncé vendredi en plein procès à poursuivre pour agression sexuelle un Algérien de 26 ans soupçonné jusqu’alors d’avoir été l’un des agresseurs ayant sévi la nuit du Nouvel An à Cologne.

Quatre mois après la vague de violences contre des femmes le soir de la Saint-Sylvestre, la justice peine à confondre les coupables de quelque 500 cas d’agressions sexuelles ayant fait l’objet d’une plainte. Seul un Marocain de 33 ans répond depuis le 11 avril de faits à caractère sexuel commis à Düsseldorf, ville voisine de Cologne.

Le parquet a abandonné vendredi pendant l’audience les charges pour agression sexuelle contre son suspect algérien, la plaignante n’ayant pu reconnaître à la barre son supposé agresseur. Selon l’accusation, le prévenu faisait partie d’un groupe d’une dizaine d’hommes ayant encerclé la victime à la gare de Cologne avant de la saisir au niveau des fesses, des hanches et de la taille. La scène aurait duré deux à trois minutes.

Au total, le parquet a reçu près de 1 200 plaintes pour les vols et violences survenus la nuit du Réveillon à Cologne, quatrième plus grande ville d’Allemagne, et attribuées à des migrants. Parmi ces plaintes, 492 font référence à des agressions sexuelles. Jusqu’à présent, neuf hommes ont été condamnés pour les incidents de la nuit du Réveillon, tous pour des faits de vols. Fin avril, un jeune homme de 19 ans, considéré par le parquet de Cologne comme l’un des « principaux auteurs » de ces violences, a été arrêté en Suisse, à Kreuzlingen, à la frontière avec l’Allemagne, et devait être rapidement remis aux autorités allemandes.

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