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Ceta : le Canada veut encore y croire

La ministre canadienne du Commerce, Chrystia Freeland, a appelé samedi l’UE « à finir son job » concernant le Ceta, rappelant que son pays était prêt à signer cet accord.

« Le Canada a fait son travail, la balle est dans le camp de l’Europe », a-t-elle dit en anglais et en français à l’issue d’une rencontre avec le président du Parlement européen, Martin Schulz, selon une vidéo publiée sur Twitter par le porte-parole du parlement européen, Jaume Duch.

« Nous sommes prêts à signer le Ceta et nous continuons à espérer que ce sera possible de signer le Ceta le 27 octobre », a assuré Chrystia Freeland, précisant qu’elle quittait la Belgique samedi matin pour rejoindre Toronto.

« J’espère vraiment que les Européens vont parvenir à aboutir et que je pourrai revenir ici dans quelques jours avec mon Premier ministre pour signer l’accord », a-t-elle ajouté, après avoir regretté la veille l’échec des discussions.

Martin Schulz a pour sa part indiqué que le sommet prévu jeudi avec le Canada restait pour l’instant à l’agenda. « Les problèmes sont sur la table des Européens et nous devons essayer de les régler », a-t-il indiqué. « Cette rencontre a été très constructive et sera peut-être décisive. Je reste optimiste. »

Martin Schulz doit s’entretenir avec le chef du gouvernement de Wallonie, Paul Magnette, à la suite de son entretien avec la ministre canadienne. Cette région francophone du sud de la Belgique est hostile à cet accord en l’état et bloque l’ensemble des négociations entre l’Union européenne et le Canada.

Le Quotidien/AFP

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