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France : nouvelle intrusion de Greenpeace dans une centrale nucléaire


Nouvelle action coup de poing de Greenpeace, mardi matin sur le site de Cruas-Meysse. (illustration AFP)

Plusieurs militants de Greenpeace se sont introduits mardi vers 6h20 sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, dans le sud de la France, et certains se sont suspendus à un des bâtiments, a-t-on appris auprès de l’ONG de défense de l’environnement.

« Nous voulons pointer du doigt les failles de sécurité des piscines d’entreposage du combustible usé qui sont conçues comme des bâtiment classiques avec une faible résistance. Il suffirait de faire un trou pour avoir un feu de combustibles », a expliqué Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire et qui est sur place.

C’est déjà à ce titre que des activistes de l’ONG avaient investi le site de la centrale de Cattenom, en Moselle, le 12 octobre dernier, et avaient tiré un feu d’artifice. Le directeur général de Greenpeace France comparaîtra d’ailleurs pour ces faits le 3 janvier devant le tribunal correctionnel de Thionville avec huit activistes.

« Ces bâtiments sont ceux qui contiennent le plus de radioactivité dans une centrale nucléaire, ils ne sont pas assez protégés face au risque d’attaques extérieures », ajoute l’ONG dans un communiqué.

Il y avait trois équipes de Greenpeace, 22 militants au total, sur place. Une première équipe est allée à la rencontre des gendarmes pour expliquer l’action et s’est faite interpeller, une autre est allée vers le réacteur numéro quatre et une troisième visait la piscine d’entreposage du combustible usé.

Peu avant 7h, quatre militants étaient toujours suspendus le long de cette piscine, deux le long du mur à 12 mètres du sol, deux sur un fronton, a détaillé Yannick Rousselet.

« Il y a bien eu une intrusion » de plusieurs personnes et certaines ont été interpellées, précise une source proche du dossier. Les gendarmes sont sur place et plus particulièrement un Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie.

EDF a indiqué de son côté avoir intercepté les individus et condamner cette action, sur son compte Twitter.

Le Quotidien/AFP

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