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La France va plancher sur l’après-diesel


La France veut se préparer à l'après-diesel, le carburant étant de plus en plus critiqué, notamment pour son bilan environnemental. (Photo : editpress)

Le gouvernement français réunira début avril les dirigeants de l’industrie automobile pour les préparer au déclin attendu du diesel.

« Je réunirai début avril la filière automobile pour regarder ensemble les défis qui l’attendent. Je pense en particulier au diesel », a déclaré vendredi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lors de sa visite de l’usine PSA de Mulhouse.

La réunion aura pour objectif de réfléchir à la façon d' »accompagner les sous-traitants » dans le déclin attendu des ventes de voitures diesel, et à « comment accompagner une grande entreprise comme PSA dans cette transformation de la motorisation vers l’essence, l’hybride, l’électrique, au détriment de ce qui a fait sa force », a poursuivi le ministre de l’Économie et des Finances dans une allocution aux dirigeants de PSA et élus locaux qui l’accompagnaient dans sa visite.

Cette réunion sera la première du comité stratégique de la filière automobile tel que redéfini par l’actuel exécutif, a précisé M. Le Maire, qui a déclaré y souhaiter la présence du patron de PSA Carlos Tavares et de celui de Renault Carlos Ghosn.

PSA déjà convaincu

PSA « sera prêt l’an prochain » pour appliquer des « technologies, actuellement en phase finale » d’élaboration, au titre de son « engagement dans la transition énergétique », a souligné Carlos Tavares auprès de journalistes lors de cette visite à Mulhouse. Pour PSA, « il n’y a pas de débat sur la nécessité » de cet engagement en faveur des motorisations alternatives au diesel, a-t-il affirmé.

Selon M. Le Maire, la motorisation fait partie du « défi environnemental » auquel l’industrie automobile française doit répondre, « à un rythme raisonnable par rapport aux capacités d’investissement des usines ». Les deux autres défis concernent « la formation accompagnant la robotisation » et la capacité à produire des « innovations de rupture, par exemple sur le stockage de l’énergie renouvelable », a-t-il complété.

Le Quotidien/AFP

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